Lorsquevous ĂȘtes fatiguĂ©, stressĂ© voire irritable, les pharmaciens ont tendance Ă  vous prescrire soit une cure de vitamine C, soit une cure de magnĂ©sium.Le manque de magnĂ©sium est Ă  l’origine de fatigue passagĂšre, de crampes et/ou de tensions musculaires, mais il est possible d'y remĂ©dier avec l'eau adaptĂ©e : choisissez une eau minĂ©rale riche en Julkaisijan kuvaus Vous prenez soin chaque jour de votre hygiĂšne personnelle, n’est-ce pas ?Mais en faites-vous autant pour l’intĂ©rieur de votre corps ?Malheureusement, la rĂ©ponse est souvent n’accorde pas toujours la mĂȘme attention et le mĂȘme soin Ă  son nettoyage intĂ©rieur. En consĂ©quence, des dĂ©chets et des toxines s’accumulent et, avec le temps, polluent l’organisme et le fatiguent, entraĂźnant des maladies. Comment faire alors ?La cĂ©lĂšbre naturopathe Simona Oberhammer nous prĂ©sente dans ce guide prĂ©cieux un remĂšde naturel extrĂȘmement utile l’eau et le citron. L’auteure explique comment transformer cette boisson toute simple en un vĂ©ritable mĂ©dicament naturel, qui vous aidera Ă  conserver votre bien-ĂȘtre, Ă  affiner votre silhouette, Ă  vous sentir plein de vitalitĂ© et Ă  rĂ©soudre quantitĂ© de petits troubles dĂ©sagrĂ©ables. Cet extraordinaire remĂšde est accessible Ă  tous, y compris les enfants et les personnes ? PrĂ©parez- vous Ă  une vĂ©ritable douche interne. Vous trouverez dans cet ouvrage 30 recettes spĂ©ciales et un manuel pour soigner les maladies Ă  l’aide d’eau et de citron. KATEGORIA Terveys, mieli ja keho JULKAISTU 2019 30. maaliskuuta KIELI FR ranska PITUUS 260 sivua JULKAISIJA Macro Editions KOKO 1,4 Mt Muita kirjoja tekijĂ€ltĂ€ Simona Oberhammer

Cest ce que l'on appelle l'argent colloïdal et c'est un des meilleurs remÚdes naturels qui soit. Il est capable de venir à bout de nombreux microbes et d'affaiblir des virus pathogÚnes ; d'accélérer la cicatrisation des blessures et des brûlures ; de soigner la peau ; de stimuler les défenses naturelles ; de purifier l'eau

Aujourd’hui, prĂšs de 650 000 curistes sont accueillis chaque annĂ©e dans les 120 stations thermales regroupĂ©es en France. Elles proposent des sĂ©jours de santĂ© et de remise en forme Ă  base d’eau de source, une eau naturelle possĂ©dant un ensemble de caractĂ©ristiques visant Ă  amĂ©liorer la santĂ©, dont la composition en sels minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments est constante et qui est agréée par le MinistĂšre de la SantĂ©. Comment se soigner en cure thermale ? Seniors, quelques conseils Le thermalisme, s’il n’est pas pratiquĂ© en cure de remise en forme, s’adresse Ă  des pathologies prĂ©cises. Les orientations thĂ©rapeutiques aujourd’hui reconnues sont la rhumatologie et le traitement de traumatismes ostĂ©o-articulaires, l’ORL et la pneumologie, la dermatologie, la phlĂ©bologie, les maladies de l’appareil digestif ou de l’appareil urinaire, les maladies mĂ©taboliques, la gynĂ©cologie, la neurologie, les affections psychosomatiques, les maladies cardio-artĂ©rielles, les affections des muqueuses bucco-linguales et les troubles du dĂ©veloppement de l’enfant. La plupart des soins reposent sur des cures au long court, d’une moyenne de 3 semaines prises en charge en globalitĂ© ou partiellement par les Caisses d’assurance maladie, avec au programme des cures de boisson, des bains d’eau courante, des bains avec douche en immersion, des douches pĂ©nĂ©trantes et/ou au jet, des applications d’eau thermale ou de vapeurs d’eau minĂ©rale, des inhalations de gaz thermaux, d’aĂ©rosol sonique ou de radio-vaporium, des bains de boues et des cataplasmes rĂ©alisĂ©s en apesanteur ou en pasteurisation continue, enfin, des actes de kinĂ©sithĂ©rapie et/ou des pratiques mĂ©dicales complĂ©mentaires associĂ©es. Le thermalisme, se soigner grĂące aux pouvoirs de l'eau La vĂ©ritable vocation du thermalisme est donc de soigner. Les cures s’adressent de maniĂšre gĂ©nĂ©rale aux malades chroniques que les traitements classiques ne soulagent pas complĂštement. Les centres sont spĂ©cialisĂ©s dans le traitement de telle ou telle pathologie, selon l’endroit oĂč ils se trouvent et les propriĂ©tĂ©s des eaux de source. Mais si vous aimez aussi vous dĂ©tendre et faire une rĂ©elle cure de jouvence, si vous prĂ©fĂ©rez l’eau de source Ă  l’eau de mer et la montagne Ă  la mer, rien ne vous empĂȘche de choisir un centre thermal pour une cure de remise en forme classique 
 et dĂ©couvrir ainsi les mille et unes vertus des eaux thermales. Lescures thermales sont un bon complĂ©ment aux traitements mĂ©dicaux classiques. Elles aident Ă  prĂ©venir certaines maladies, comme les problĂšmes musculo-squelettiques, respiratoires ou cutanĂ©s. À tel point que les hydrologues soulignent l’importance de connaĂźtre les propriĂ©tĂ©s des types d’eau disponibles dans les stations thermales, afin de prescrire celle qui convient le Qu'est-ce qu'une cure thermale ?Une cure thermale est un traitement curatif qui se base sur les bienfaits de l'eau. Cependant, contrairement Ă  la thalassothĂ©rapie, les soins en cure thermale se rĂ©alisent avec de l'eau provenant d'une source naturelle. La cure thermale peut soulager et traiter des problĂšmes de santĂ© et certaines pathologies. Une cure thermale se rĂ©alise dans une station thermale oĂč sont effectuĂ©s les soins Ă  base d'eau thermale, de boue thermale ou encore de gaz sont les indications pour une cure thermale ?Les cures thermales sont prescrites aux personnes ayant des problĂšmes cutanĂ©s comme l'eczĂ©ma, des troubles respiratoires, ou encore des douleurs articulaires. Il existe diffĂ©rents soins en fonction des besoins des curistes, par exemple la cure de boisson d'eau minĂ©rale, ou encore l'hydrothĂ©rapie interne ou externe. Les longs sĂ©jours sont prĂ©conisĂ©s pour les pathologies, alors que les courts sĂ©jours sont orientĂ©s sur la relaxation et la sont les bienfaits d'une cure thermale ?L'eau thermale possĂšde de nombreuses vertus thĂ©rapeutiques grĂące Ă  sa richesse en minĂ©raux. Ainsi, les cures thermales sont reconnues pour aider Ă  rĂ©duire les maux de dos, tels que les douleurs lombaires, l'arthrose, l'arthrite, les troubles articulaires. Les soins des cures thermales sont bĂ©nĂ©fiques pour diminuer les douleurs liĂ©es Ă  l'accouchement, ou pour traiter l'insuffisance cardiaque chronique. Les varices peuvent ĂȘtre Ă©galement soulagĂ©es grĂące aux soins. Les troubles de la peau, comme le psoriasis, sont bien traitĂ©s en cure sont les prĂ©cautions Ă  prendre lors d'une cure thermale ?En plus de veiller aux Ă©ventuelles contre-indications des cures thermales, il faut prendre quelques prĂ©cautions avant de se lancer. En effet, dans le cas de sĂ©jours longs entre 15 et 18 jours de soins, la cure thermale est remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale, car elle est gĂ©nĂ©ralement prescrite par un mĂ©decin dans un but thĂ©rapeutique. Les sĂ©jours courts, de quelques jours, ne sont, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, pas remboursĂ©s, car ils ne traitent pas les pathologies. Ils sont effectuĂ©s dans le cadre de la dĂ©tente. Lessoins des cures sont tournĂ©s vers l’eau minĂ©rale naturelle locale. Il n’est donc pas Ă©tonnant si la plus grande partie de votre sĂ©jour se passe dans des bains ou des douches. Vous pourrez Ă©galement avoir droit Ă  des pulvĂ©risations, des inhalations, des enveloppements de boue et Ă  votre ration quotidienne d’eau Ă  boire.

La cure thermale voies respiratoires » prend en charge les pathologies affectant les voies aĂ©riennes supĂ©rieures et l'appareil pulmonaire. La cure thermale diminue les infections rĂ©pĂ©titives, nettoie et cicatrise les muqueuses. Elle limite la prise de principes actifs naturels de l’eau thermale, au contact des muqueuses respiratoires, amĂ©liorent et restaurent la qualitĂ© des tissus et protĂšgent l’organisme contre les agressions. La cure est un complĂ©ment thĂ©rapeutique naturel et sans effets indĂ©sirables qui soulage la douleur, permet de rĂ©duire la consommation de mĂ©dicaments, les risques de rĂ©cidives et grĂące Ă  l’éducation Ă  la santĂ©, de prendre des bonnes habitudes de vie, notamment pour les enfants. Le mĂ©decin prescrit gĂ©nĂ©ralement la cure voies respiratoires » pendant trois annĂ©es consĂ©cutives. Les affectionsLes stations thermales d’Occitanie proposent des cures voies respiratoires » et peuvent accueillir les patients souffrant d’asthme, de rhinite, de sinusite, d’otite ou de crise d’asthme se caractĂ©rise par une contraction des muscles bronchiques qui entraĂźne un rĂ©trĂ©cissement des voies aĂ©riennes respiratoires. L’obstruction s’accompagne du gonflement de la muqueuse bronchique. Les bronchodilatateurs permettent de dilater les bronches lors d’une crise. La cure est un traitement naturel de l’asthme, qui va rĂ©duire les symptĂŽmes et apprendre Ă  gĂ©rer les crises. La rhiniteLa rhinite dĂ©signe l’inflammation de la muqueuse nasale et se manifeste notamment par un Ă©coulement nasal, des Ă©ternuements, des dĂ©mangeaisons
 Des antihistaminiques et des dĂ©congestionnants peuvent ĂȘtre prescrits, avec des corticoĂŻdes en vaporisation pour rĂ©duire l’inflammation. Se rincer les voies nasales permet aussi d’évacuer les allergĂšnes des conduits. La cure est un complĂ©ment thĂ©rapeutique qui permet de rĂ©duire les symptĂŽmes grĂące Ă  l’eau thermale dont les propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires et anti-infectieuses sont reconnues. TĂ©moignaged'expert Angines et rhinopharyngites aiguĂ«s Ă  rĂ©pĂ©tition, rhinites chroniques, Ă©coulement pharyngĂ© postĂ©rieur, sinusites chroniques ou rĂ©cidivantes, otites rĂ©cidivantes, otites sĂ©romuqueuses, la cure apporte une solution selon les cas, d’abord complĂ©mentaire en accompagnement d’un traitement mĂ©dical ou chirurgical mais parfois alternative en cas de contre-indication ou d’échec aux traitements Ă©prouvĂ©s. Docteur Julien Eschermann MĂ©decin thermal La sinusiteLa sinusite dĂ©signe l’inflammation des muqueuses des sinus. Elle entraĂźne une obstruction des sinus et empĂȘche la circulation du mucus vers le nez et donc son Ă©vacuation. L’accumulation des sĂ©crĂ©tions provoque une sensation de pression et de douleur autour des yeux. Des anti-inflammatoires peuvent ĂȘtre prescrits, voir des antibiotiques dans certains cas. La cure est un traitement complĂ©mentaire grĂące aux propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires et anti-infectieuses de l’eau thermale. L’otiteL’otite est une infection virale ou bactĂ©rienne de l’oreille qui provoque de fortes douleurs dans l’oreille, des bourdonnements, de la fiĂšvre et parfois une altĂ©ration de l’audition. Des traitements mĂ©dicamenteux efficaces Ă  base d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires et de corticoĂŻdes sont prescrits. Une cure thermale permet la rĂ©duction de l’inflammation et des douleurs. Elle prĂ©vient les rĂ©cidives et contribue Ă  la rĂ©duction de prise mĂ©dicamenteuse. La bronchiteLa bronchite est une maladie respiratoire chronique causĂ©e par une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Elle fait partie des maladies pulmonaires obstructives chroniques BPCO. Elle se caractĂ©rise par une diminution du souffle. Pour faciliter la respiration, le mĂ©decin prescrit des bronchodilatateurs et des corticoĂŻdes. La cure thermale apporte une amĂ©lioration de la fonction respiratoire grĂące aux propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires et anti-infectieuses des eaux minĂ©rales naturelles. TĂ©moignaged'expert Asthme, bronchite chronique, bronchites Ă  rĂ©pĂ©tition, bronchite chronique obstructive BPCO, dilatations des bronches DDB, la cure thermale apporte une amĂ©lioration prouvĂ©e sur les symptĂŽmes, sur la frĂ©quence des Ă©pisodes infectieux le cas Ă©chĂ©ant, mais aussi sur la fonction respiratoire, l’augmentation de l’endurance des muscles respiratoires et sur la qualitĂ© de vie. Docteur Julien Eschermann MĂ©decin thermal Les soinsDouches nasales d’eau thermale, injections d’eau soufrĂ©e dans les fosses nasales et les sinus, inhalation d’eau riche en gaz carbonique, humage, gargarismes, aĂ©rosolthĂ©rapie
 L’efficacitĂ© thĂ©rapeutique des eaux thermales de la rĂ©gion est due Ă  leur composition physico-chimique eaux chaudes sulfurĂ©es ou eaux minĂ©rales sulfatĂ©es calciques possĂšdent des propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires et anti-infectieuses. Les douches et les bains ont aussi des effets analgĂ©siques, relaxants et rupture avec l’environnement quotidien, potentiellement polluĂ© ou allergĂšne, est Ă©galement un Ă©lĂ©ment clĂ© pour traiter certaines affections nĂ©cessitant un bien-ĂȘtre respiratoire. Stations qui proposent la cure thermale "voies respiratoires"

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Lescuristes pourront ainsi aux dĂ©tours d’un soin thermal, aller boire sinon dĂ©guster, leur eau minĂ©rale bienfaitrice et cela sans mĂȘme avoir Ă  se rhabiller ni Ă  sortir de l’établissement. Ce temps d’une prise d’eau pourra ĂȘtre l’occasion d’une petite causette. Dans cet espace chaleureux et convivial, agrĂ©able et fonctionnel seront Ă  disposition de nos curistes les mĂȘmes
1Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 1 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – COMPTE-RENDU DE LA VISIOCONFÉRENCE DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020 MAUX D’HIVER PROTEGER LES AUTRES, LE GESTE SOLIDAIRE POUR REDUIRE LA VIRALITE proposĂ©e par les Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc spĂ©cialisĂ©s dans le traitement des pathologies ORL et voies respiratoires et des affections dermatologiques. AnimĂ©e par - Hubert Bigot, oto rhino laryngologiste aux Thermes de Saint-Gervais - Marie-Dominique Bouvet, responsable du pĂŽle santĂ© des Thermes de Saint-Gervais - Elodie Lombardot, directrice marketing Thermes Saint-Gervais Revoir la visioconfĂ©rence en cliquant ici Docteur BIGOT, quels sont les points communs entre la grippe, le rhume ou encore la bronchite ? Dr BIGOT le premier point commun entre les diffĂ©rents maux d’hiver, c’est l’hiver. La saison froide favorise la transmission de certains germes. Elle soumet nos organismes Ă  une ambiance climatique qui n’est pas celle de l’étĂ©. Cela nĂ©cessite une adaptation Ă  l’environnement climatique et chaque personne rĂ©siste plus ou moins bien. Il y a aussi les germes, les virus, les microbes, qui se promĂšnent d’avantage l’hiver alors qu’ils ne rĂ©sistent pas Ă  la chaleur et Ă  la sĂ©cheresse de l’étĂ©. L’hiver les personnes vivent plus confinĂ©es entre elles Ă  l’intĂ©rieur des habitations et sont moins Ă  l’extĂ©rieur. Tous ces facteurs expliquent les Ă©pidĂ©mies d’hiver. Le deuxiĂšme point commun est leur viralitĂ©. Il existe une grande quantitĂ© de virus. Certains sont bien identifiĂ©s tels le coryza rhume, la grippe, la COVID car on en parle. Mais il existe une multitude de virus que l’on ne connaĂźt pas et que l’on ne cherche mĂȘme pas Ă  connaĂźtre car ils correspondent Ă  des pathologies bĂ©nignes tels la pharyngite, la rhinite. Comme ils ne posent pas de problĂšme de santĂ© grave, on ne cherche pas trop Ă  s’en prĂ©munir dans la mesure oĂč ils mutent constamment. En effet mĂȘme si c’est le mĂȘme virus, une fois que l’on a Ă©tĂ© immunisĂ© contre celui-ci, il revient l’annĂ©e suivante ou quelques mois plus tard et on n’est plus immunisĂ© parce qu’il s’est modifiĂ©. En rĂ©sumĂ©, ces maux d’hiver ce sont des virus qui se transmettent et qui donnent des rhinites, des bronchites, des sinusites, des pharyngites, des angines virales. Ils se transmettent davantage l’hiver. Si on leur rĂ©siste mal c’est souvent dĂ» Ă  l’environnement Ă  la fois climatique, social et psychologique. Qu’est-ce qu’une infection virale ? Dr BIGOT une infection virale n’est pas une bactĂ©rie, un microbe comme le staphylocoque dorĂ© par exemple. Ce n’est mĂȘme pas une cellule, on se demande mĂȘme si c’est vivant. C’est un petit truc qui se promĂšne et qui profite de notre matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour se multiplier dans notre corps. Au passage il donne des symptĂŽmes parce qu’il produit des rĂ©actions cellulaires auxquelles l’organisme doit rĂ©agir. C’est souvent la rĂ©action immunitaire qui provoque les symptĂŽmes. Cela correspond Ă  de la fiĂšvre principalement et d’autres symptĂŽmes dus Ă  l’organe que le virus a impactĂ©. Quand c’est une bronchite, on tousse. Quand c’est une rhinite, on a le nez bouchĂ©, on se mouche et on Ă©ternue. Quand c’est une pharyngite, on a mal Ă  la gorge. Dans les trois cas, on a souvent un peu de fiĂšvre. Parfois ces virus intĂ©ressent les trois Ă©tages Ă  la fois. On peut trĂšs bien avoir en mĂȘme temps un rhume, une pharyngite et une bronchite. Une fois le virus prĂ©sent, il facilite l’installation des bactĂ©ries. La sinusite est une complication d’un rhume viral. L’angine est souvent une complication d’une pharyngite virale. La pneumopathie, la pneumonie sont des complications bactĂ©riennes d’une bronchite virale. Les bactĂ©ries ne sont pas elles-mĂȘmes responsables des Ă©pidĂ©mies mais elles les compliquent. Elles s’installent dans un terrain qui est fragilisĂ© par l’épisode viral. 2Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 2 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – DĂ©crivez-nous le mĂ©canisme de transmission des maladies d’hiver ? Existe-t-il des diffĂ©rences de transmission d’une maladie Ă  l’autre ? Dr BIGOT les mĂ©canismes de transmissions sont identiques. Il s’agit de virus qui se transmettent par les gouttelettes propulsĂ©es Ă  l’extĂ©rieur des personnes en parlant, en toussant, en respirant. Par le contact avec des objets que l’on touche les uns et les autres qui peuvent ĂȘtre contaminĂ©s. La contamination est toujours la mĂȘme, maintes fois Ă©voquĂ©es avec la COVID et il n’y a aucune diffĂ©rence. AprĂšs, au niveau de chaque virus, il existe des diffĂ©rences mais qui sont minimes. Cela concerne la durĂ©e de leur survie Ă  l’air libre, la durĂ©e de la pĂ©riode d’incubation par exemple, certains symptĂŽmes diffĂ©rent selon la maladie. Reste que le mode de contamination pour les maux d’hiver, est toujours le mĂȘme les gouttelettes aĂ©riennes et le contact. Pourquoi devient-on enrhumĂ© en marchant sur du carrelage froid, l’hiver. Quel rapport avec le fait que l’on s’enrhume? Dr BIGOT on dit souvent j’ai pris froid ». En rĂ©alitĂ©, lorsqu’on prend froid, on a dĂ©jĂ  attrapĂ© le virus depuis plusieurs jours. Cette sensation correspond Ă  la fin de l’incubation qui marque le dĂ©but de la maladie elle-mĂȘme. On constate souvent une petite poussĂ©e de fiĂšvre qui passe parfois inaperçue et c’est cette poussĂ©e de fiĂšvre et le frisson qui l’accompagne que l’on appelle prendre froid ». Mais c’est une impression, ce n’est pas prendre froid. Ce ne sont pas les pieds sur le sol qui provoquent le rhume. Simplement cela coĂŻncide avec le dĂ©but des symptĂŽmes et c’est souvent une impression de froid effectivement. Mais c’est une fausse impression. Qu’est-ce qui fait que tel sujet aura la grippe, tel autre un rhume ou encore une bronchite ? Est-ce que c’est le hasard ? Une prĂ©disposition ? Dr BIGOT d’abord le hasard de la contamination Ă©videmment. Si on reste chez soi et que l’on ne rencontre personne, on n’a aucune chance d’attraper quoi que ce soit. Donc ce sont toutes des maladies de la vie en sociĂ©tĂ©. Et puis il existe d’un sujet Ă  l’autre des diffĂ©rences importantes de dĂ©fenses, de protections immunitaires. Prenons l’exemple de la COVID. On a vu que les jeunes Ă©taient moins atteints que les personnes plus ĂągĂ©es. Pourquoi ? Parce que l’on s’est aperçu que les jeunes disposaient d’un Ă©quipement d’anticorps dans le nez, en particulier des IgA. Ils ne sont pas spĂ©cifiques Ă  ce virus, ils s’attaquent Ă  tous les virus. Si vous ĂȘtes en contact avec un virus, mais que vous bĂ©nĂ©ficiez d’un bon Ă©quipement d’IgA dans le nez alors il est neutralisĂ© immĂ©diatement, sans provoquer de maladie. On constate des diffĂ©rences d’équipements immunitaires selon les sujets, selon l’ñge, parce qu’on a vu des COVID graves chez les jeunes et on a vu des sujets ĂągĂ©s qui Ă©taient contaminĂ©s et qui n’attrapaient rien. Et tout ça est dĂ» Ă  des diffĂ©rences individuelles d’équipements et de rĂ©sistances aux virus liĂ©es Ă  des anticorps que l’on possĂšde ou pas, pour des raisons obscures que l’on ne connaĂźt pas bien en rĂ©alitĂ©. Nous pensons que les soins thermaux sont de nature Ă  influer positivement sur ce type de dĂ©fenses individuelles. Comment renforcer son immunitĂ© ? Dr BIGOT on renforce son immunitĂ© d’abord en Ă©tant malade. Une fois que l’on a attrapĂ© un virus on n’est plus sensible Ă  ce virus. C’est ainsi que se constitue l’immunitĂ© de tous les enfants. En tombant malades, ils se renforcent et entraĂźnent leur systĂšme immunitaire Ă  se dĂ©fendre. Sinon comment renforcer ses dĂ©fenses immunitaires ? En Ă©tant en bonne santĂ©. C’est pour cela que nous dispensons la cure thermale ORL et voies respiratoires aux Thermes de Saint-Gervais. On pense que l’un des moyens de renforcer ces dĂ©fenses immunitaires, ou en tout cas de se prĂ©munir davantage, est d’ĂȘtre dans un meilleur Ă©tat de 3Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 3 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – rĂ©ceptivitĂ© ou de non rĂ©ceptivitĂ© aux virus en fonction de nombreux facteurs. Notre activitĂ© thermale aide Ă  prodiguer des soins qui sont prĂ©ventifs. Ils apportent aux personnes une meilleure santĂ© globale et une plus grande rĂ©sistance, en particulier Ă  tout ce qui est respiratoire. Alors aprĂšs, comment ne pas ĂȘtre contaminĂ© ? En se protĂ©geant aussi et en protĂ©geant les autres. A partir de combien d’épisodes infectieux par an doit-on s’inquiĂ©ter au plan immunitaire ? Dr BIGOT C’est trĂšs individuel. Au plan immunitaire, on ne soigne pas des gens qui ont de rĂ©els dĂ©ficits immunitaires au sens mĂ©dical du terme. On a affaire Ă  des sujets qui ont une immunitĂ© normale mais qui n’est pas assez efficace pour les maux au quotidien. Dans l’établissement thermal, on croise des gens qui ont une immunitĂ© absolument normale au sens clinique du terme. Quand on fait des tests immunitaires, ils ne sont pas du tout perturbĂ©s. Mais ils ont une immunitĂ© qui est moins efficace pour tout un tas de raisons. Ensuite, Ă  partir de combien d’épisodes il faut s’inquiĂ©ter, c’est trĂšs individuel. Certains ne supportent pas d’ĂȘtre souvent malades et d’autres le supportent bien. Les personnes viennent en cure thermale quand ils passent de mauvais hivers, fatiguĂ©s par les Ă©pisodes infectieux rĂ©pĂ©tĂ©s et qu’ils Ă©prouvent le besoin d’agir pour leur santĂ©. Le port du masque peut-il limiter la transmission d’un rhume ? Peut-on penser qu’il y aura moins de rhinites cet hiver grĂące aux gestes barriĂšres mis en place pour la COVID ? Dr BIGOT la rĂ©ponse est oui aux deux questions. Le port du masque empĂȘche la dissĂ©mination des gouttelettes potentiellement contaminantes que chaque individu produit. La contamination est trĂšs rĂ©duite quand on porte un masque, c’est clair. Et puis, d’autres habitudes que l’on nous a enseignĂ©es avec la COVID comme se laver les mains, ne pas rentrer en contact, ne pas serrer les mains, ne pas s’embrasser, porter un masque, etc
 Tous ces gestes limitent la circulation du virus COVID et de tous les autres. Si on continue ces prĂ©cautions cet hiver, on aura beaucoup moins de contaminations. Ce sera probablement le cas pour la grippe saisonniĂšre. Une question se pose toutefois est-on prĂȘt Ă  subir toutes ces contraintes pour ne pas s’enrhumer ? Sans doute non. Mais pour le cas d’une Ă©pidĂ©mie virale plus grave, les mesures barriĂšres sont Ă©videmment plus pertinentes. Dans le cadre d’une cure thermale, nous avons l’habitude de prendre ces prĂ©cautions depuis toujours et bien avant la COVID. En effet les gens qui viennent se faire soigner pendant trois semaines sont parfois fragiles et supportent trĂšs mal d’avoir un Ă©pisode respiratoire viral aigu. Nous les protĂ©geons et nous faisons en sorte qu’ils protĂšgent aussi les autres en mettant en oeuvre les mĂȘmes mesures qui sont mises en avant actuellement. Le masque peut-il protĂ©ger des allergies saisonniĂšres ? Dr BIGOT oui, mais en thĂ©orie seulement, car il faudrait un masque parfaitement Ă©tanche et filtrant. Ce qui n’est pas le cas des masques que nous portons actuellement qui sont conçus essentiellement pour protĂ©ger les autres en retenant les particules Ă©mises. Si on voulait un masque capable se protĂ©ger soi-mĂȘme, des allergies mais aussi des virus, il faudrait un masque Ă©tanche avec un filtre, type masque Ă  gaz ! Alors Ă©videmment il n’y a plus d’allergies mais c’est insupportable. Les masques FFP2 remplissent une partie de ces fonctions notamment Ă  l’égard des agents infectieux. Une fois que l’on a contractĂ© un virus faut-il rĂ©agir vite, pour soi, pour les autres ? 4Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 4 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Dr BIGOT une fois que l’on a attrapĂ© un virus d’hiver, c’est fichu ! Il est lĂ  et les antibiotiques ne sont pas actifs. On peut soulager les symptĂŽmes mais on ne peut pas raccourcir la durĂ©e de la maladie, ni la de contagiositĂ©. Il faut se soigner, c’est-Ă -dire prendre des mĂ©dicaments ou pas, se soigner Ă  sa maniĂšre pour ne pas trop souffrir, ne pas trop avoir de fiĂšvre, ne pas trop avoir mal, limiter aussi la frĂ©quence des surinfections bactĂ©riennes. Surtout il faut aussi protĂ©ger les autres, autrement dit porter un masque et limiter les contacts pour Ă©viter de contaminer son entourage. A partir de quand ces maux d’hiver deviennent-ils chroniques ? Et lĂ  encore, existe-t-il des prĂ©dispositions liĂ©es Ă  l’environnement ? Des modes de vies favorables ? Dr BIGOT Sauf pour des pathologies particuliĂšres, ce sont les modes de vies qui sont les principaux responsables du passage Ă  la chronicitĂ©. Le tabagisme en premier lieu. Une bronchite chronique affecte rarement une personne qui ne fume pas, ou qui n’est pas exposĂ©e Ă  des poussiĂšres ou des polluants. Toutefois la bronchite chronique du tabac est provoquĂ©e par une succession de surinfections aussi. Le passage d’une pathologie aiguĂ« rĂ©pĂ©titive Ă  une pathologie chronique est due Ă  la succession des Ă©pisodes qui finissent par dĂ©grader l’organe en question. Lorsqu’on souffre d’une bronchite chronique c’est que les bronches rĂ©agissent de moins en moins bien Ă  force d’agressions rĂ©pĂ©tĂ©es. MĂȘme remarque pour les sinusites Ă  rĂ©pĂ©tition. Plusieurs rhinites aiguĂ«s de suite par hiver mettront Ă  mal le systĂšme respiratoire nasal et sinusien qui conservera une inflammation qui ne passe pas. En fait ce n’est pas le virus qui devient chronique, ce sont les sĂ©quelles et les complications inflammatoires qui accompagnent les virus qui deviennent chroniques. Le virus lui s’en va au bout de quelques jours, comme Ă  chaque fois, comme n’importe quel virus saisonnier. Il ne reste jamais. Quelles sont les diffĂ©rences de symptĂŽmes entre la COVID et les maux d’hiver ? Dr BIGOT Il existe trĂšs peu de diffĂ©rences justement. Cela explique pourquoi les laboratoires biologiques actuellement sont pris d’assaut par des gens qui veulent se faire tester pour des tas de symptĂŽmes tels la fiĂšvre, le nez bouchĂ©, la toux... On a identifiĂ© certains symptĂŽmes spĂ©cifiques de la COVID comme la perte de l’odorat. Mais on s’aperçoit que la vague actuelle de la COVID se traduit par moins de perte de l’odorat que la premiĂšre vague. Donc les diffĂ©rences spĂ©cifiques de la COVID restent la fatigue, la fiĂšvre importante. Ces diffĂ©rences ne sautent pas aux yeux parce qu’elles sont trĂšs variables. On peut trĂšs bien avoir la COVID sans fiĂšvre. Pour protĂ©ger les autres, faut-il adopter des attitudes diffĂ©rentes selon que l’on est le malade ou la personne qui visite le malade ? Ou qui est au contact du malade ? Dr BIGOT Le masque et les gestes barriĂšres sont d’abord destinĂ©s Ă  protĂ©ger les autres. Quand on visite un patient, un lieu de soins en gĂ©nĂ©ral ou un lieu de collectivitĂ© d’ailleurs, pas forcĂ©ment rĂ©servĂ© Ă  des malades, on porte un masque, afin de ne pas contaminer au cas oĂč l’on serait porteur de quelque chose. Et pour le patient malade c’est pareil. Il porte un masque non pas pour se protĂ©ger lui-mĂȘme mais pour protĂ©ger son entourage. Par exemple, dans notre activitĂ© thermale qui accueille des gens fragiles, lorsque qu’un curiste se rĂ©vĂšle porteur d’un virus pendant sa cure thermale, on lui demande de la suspendre pour ne pas contaminer les autres personnes. Le premier rĂ©flexe Ă  avoir, c’est quand mĂȘme l’isolement. Lorsqu’on est obligĂ© d’avoir des contacts, on se protĂšge soi-mĂȘme, on se lave les mains, on utilise des vĂȘtements que l’on essaye de ne pas contaminer, on les remplace. On fait attention au contact et Ă  l’atmosphĂšre. Quand on est malade, on ne continue pas ses activitĂ©s si on peut l’éviter. 5Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 5 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Vous dites il faut amĂ©liorer la relation avec son environnement social et aĂ©rien
 et la cure thermale le permet
 ». Expliquez-nous Dr BIGOT Oui, c’est l’esprit mĂȘme de la cure thermale. Quand on suit une cure thermale, on vient absorber des minĂ©raux qui sont contenus dans de l’eau. Ces minĂ©raux ont une certaine action que l’on constate notamment Ă  travers une certaine fatigue ressentie par les curistes. Mais en rĂ©alitĂ©, on ne sait pas exactement de quelle façon ces soins agissent. On en observe pourtant les bienfaits. La cure thermale ce n’est sans doute pas seulement de la chimie. En venant en cure thermale les personnes se sĂ©parent de leur milieu quotidien, familial et professionnel, de leur rythme de vie habituel. Ils s’accordent un moment privilĂ©giĂ© pour eux et cela dure trois semaines. L’effort est triple financier, social, professionnel. On choisit de rĂ©aliser un effort pour s’occuper de soi-mĂȘme. Mais on ne s’occupe pas uniquement de son corps physique. On prend aussi en charge son corps psychique, son corps spirituel. On se repose, on se cultive et la cure thermale permet de regrouper tout ça. Une cure, c’est mettre en pratique la solidaritĂ© que se doivent entre elles les diffĂ©rentes composantes de notre individu. Car ĂȘtre solide, c’est ĂȘtre solidaire. Ainsi, les bienfaits reçus par notre corps physique bĂ©nĂ©ficient Ă  notre individu dans sa totalitĂ©. C’est cette solidaritĂ© intĂ©rieure que l’on dĂ©veloppe lorsque l’on fait une cure thermale et c’est trĂšs important. En quelque sorte, ce temps de cure permet de rassembler les diffĂ©rentes parties de son soi-mĂȘme et de retrouver une certaine unitĂ©. On peut, Ă  titre d’image, transposer cela au niveau social. Nous nous devons, entre individus partageant et vivant dans une sociĂ©tĂ©, la mĂȘme solidaritĂ©. Nous ne formons une sociĂ©tĂ© solide que si nous sommes solidaires. La pratique de la cure thermale donne aussi l’occasion de travailler la solidaritĂ© sociale. Ce temps de cure est aussi celui d’une Ă©ducation relationnelle entre les uns et les autres qui a pour effet de respecter les fragilitĂ©s de chacun. Se retrouver ensemble dans une cure thermale nous donne l’occasion de prendre conscience de notre responsabilitĂ© sociale. En tant que professionnel thermal, on a une fonction d’enseignement et d’apprentissage Ă  certains comportements de vie. Nous sommes toujours trĂšs satisfaits quand les curistes repartent de chez nous en disant qu’ils ont pris des habitudes qu’ils vont conserver, notamment vis-Ă -vis de leur entourage. Peut-on raccourcir la durĂ©e de la cure thermale justement pour ĂȘtre compatible avec le mode de vie actuel ? Dr BIGOT d’un point de vue mĂ©dical on s’est aperçu que les gens qui viennent moins longtemps que trois semaines en tirent un bĂ©nĂ©fice. Certes deux jours ne suffisent pas bien sĂ»r. Il faut y passer un peu de temps, ne serait-ce que pour vivre le changement de rythme. Le problĂšme c’est que la SĂ©curitĂ© Sociale ne rembourse pas les soins s’ils durent moins de trois semaines. L’inconvĂ©nient c’est que ça prive un certain nombre de venir en cure. Il est possible suivre une cure thermale d’une durĂ©e moins longue, mais sans bĂ©nĂ©ficier de prise en charge. Les patients peuvent rarement se le permettre, en tous cas, ils ne font pas souvent cet effort. Sans compter le fait qu’il faut se dĂ©placer de chez soi, se loger. Si, en plus, il faut payer des soins qui ne sont pas remboursĂ©s, ce n’est pas possible pour de nombreuses personnes. Marie-Dominique BOUVET, responsable du pĂŽle mĂ©dical des Thermes de Saint-Gervais Ă  propos du coĂ»t de la cure ORL/voies respiratoires, le tarif conventionnĂ© par la SĂ©curitĂ© Sociale revient Ă  environ 470 € pour les trois semaines de soins. 6Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 6 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – L’eau thermale de Saint-Gervais a des vertus particuliĂšres. Expliquez-nous son cheminement et comment elle se charge en minĂ©raux. Elodie LOMBARDOT, responsable marketing des Thermes de Saint-Gervais Nous savons aujourd’hui que l’eau de Saint-Gervais effectue un voyage d’environ 6 500 ans dans les roches du Massif du Mont-Blanc. Pendant ce pĂ©riple, elle se charge en diffĂ©rents minĂ©raux de chaque strate traversĂ©e. Cette eau arrive de façon assez naturelle puisque c’est une eau de pluie qui ruisselle, s’ancre dans la glace puis s’infiltre dans les diffĂ©rentes strates de roches. Elle descend jusqu’à -3 km sous la terre, oĂč elle va puiser sa chaleur pour atteindre une tempĂ©rature d’environ 100°C. C’est cette chaleur qui provoque la remontĂ©e jusqu’à la surface dans le parc thermal et son refroidissement. C’est lĂ  qu’on la puise Ă  une tempĂ©rature naturelle de 39°C. Cette eau est trĂšs fortement minĂ©ralisĂ©e. Quand on la compare Ă  une eau classique, de table, on constate qu’elle est trente fois plus minĂ©ralisĂ©e. On la boit uniquement sur prescription mĂ©dicale. C’est ce que font nos curistes tous les jours. C’est notamment sa charge minĂ©rale en soufre, qui la rend apaisante et anti-inflammatoire. Son odeur trĂšs particuliĂšre trĂšs puissante surprend quand on pĂ©nĂštre dans le bĂątiment et encore plus dans les espaces de soins. Elle est Ă©galement trĂšs riche en manganĂšse au pouvoir cicatrisant. Elle est l’une des neuf eaux thermales reconnues par l’AcadĂ©mie de MĂ©decine pour ses propriĂ©tĂ©s apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le parcours de soin du curiste obĂ©it Ă  un ordre assez prĂ©cis. Expliquez-nous pourquoi. Marie-Dominique BOUVET oui, nous privilĂ©gions un ordre de soins prĂ©cis pour les voies respiratoires. On dĂ©bute le parcours par les deux Ă©tapes de lavage, du nez et de la gorge. On commence par un lavage de la fosse nasale douche nasale. On remplit un bocal en verre avec de l’eau thermale Ă  39°C qui arrive directement Ă  cette tempĂ©rature du forage, et qui n’est donc pas stockĂ©e. Le patient place un embout nasal dans l’une des narines, on ouvre l’arrivĂ©e d’eau thermale et le circuit va passer dans la narine puis dans la fosse nasale et s’évacue par l’autre narine infĂ©rieure. On utilise un demi-litre dans ce sens-lĂ  et Ă  mi-parcours, le patient change de narine et retourne sa tĂȘte de l’autre cĂŽtĂ© et fait le circuit inverse. C’est un soin hyper efficace. Le patient peut ressentir des sensations de brĂ»lures dans le cerveau ou avoir les yeux qui coulent mais ce lavage est extrĂȘmement efficace. Le patient enchaĂźne avec le lavage du fond de la gorge avec le gargarisme. Le curiste remplit un verre d’eau thermale et se gargarise jusqu’à ce que son verre soit vide. AprĂšs ces deux Ă©tapes de lavage, on passe aux soins d’humage. On utilise un abaisse-langue et l’eau thermale pulvĂ©risĂ©e trĂšs finement vient tapisser le fond de la gorge. La personne inspire par le nez et souffle par la bouche. Autre soin du parcours, le bol humage
 Marie-Dominique BOUVET LĂ  on pulvĂ©rise de l’eau thermale sous forme de gouttelettes fines contre les parois du bol. On inspire et expire cette ambiance trĂšs humide, alternativement par le nez ou la bouche selon sa pathologie. Le parcours de soin quotidien s’achĂšve avec l’aĂ©rosol. On utilise un nĂ©buliseur rempli d’eau thermale et on met cet appareil aĂ©rosol en position sonique. Cette vibration sonique va permette aux composants de l’eau thermale d’atteindre les bronches les plus Ă©troites et les sinus. La personne va respirer cette brume thermale autant par le nez que par la bouche et permettre aux actifs de l’eau thermale de cheminer au plus profond de l’appareil respiratoire pour pĂ©nĂ©trer jusqu’aux bronches les plus fines. Deux autres soins sont spĂ©cifiques et dispensĂ©s par les mĂ©decins Oto-rhino
 7Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 7 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Marie-Dominique BOUVET oui la douche pharyngĂ©e Ă©voquĂ©e par le Docteur Bigot. Il s’agit de trois petits jets dirigĂ©s sur le fond de la gorge, les amygdales dont le mĂ©decin gĂšre la pression. Quand je suis arrivĂ©e aux Thermes, je souffrais d’angines l’étĂ© et elles ont disparu grĂące aux douches pharyngĂ©es. Dr BIGOT un autre soin dispensĂ© par un mĂ©decin est le lavage de ProĂ«tz, inventĂ© voici des dĂ©cennies par le Docteur ProĂ«tz qui lui a donnĂ© son nom. Il a compris que les sinus Ă©taient un organe plein d’air mais dans lequel on ne peut pas faire pĂ©nĂ©trer de l’eau. Il a trouvĂ© une astuce pour y arriver. On crĂ©e une aspiration dans la fosse nasale, elle- mĂȘme est remplie d’eau au dĂ©part. L’aspiration fait sortir de l’air des sinus par la dĂ©tente de l’air. Et quand on relĂąche l’aspiration, l’eau thermale rentre dans les sinus. C’est un soin qui est vraiment fantastique surtout pour les personnes qui souffrent de rhinites, et particuliĂšrement de sinusites, de polypes des sinus et des fosses nasales. Quel est l’intĂ©rĂȘt des soins thermaux ? Dr BIGOT ces diffĂ©rents soins permettent d’appliquer de l’eau thermale Ă  divers endroits selon la pathologie. On insiste sur les soins au niveau du nez pour quelqu’un qui souffre de rhinite, au niveau de la gorge pour quelqu’un qui souffre de pharyngite ou d’angine, etc
 L’eau thermale agit par trois mĂ©canismes. D’abord par la chimie, grĂące aux minĂ©raux qu’elle contient. Ensuite par l’action de lavage des sĂ©crĂ©tions muqueuses souvent irritantes lorsqu’il y a inflammation. Et puis c’est l’action mĂ©canique, la puissance plus ou moins rĂ©glĂ©e, plus ou moins modulĂ©e du jet et l’endroit oĂč on l’applique. Cela crĂ©e un massage des tissus concernĂ©s. Quand on fait une douche pharyngĂ©e, le jet masse les amygdales et le pharynx en mĂȘme temps qu’il les lave, dĂ©pose des minĂ©raux bĂ©nĂ©fiques et stimule la vitalitĂ© les muqueuses. En rĂ©sumĂ©, pour soulager un organe, on essaye d’appliquer de l’eau thermale grĂące Ă  ces trois Ă©lĂ©ments la chimie, le lavage et le massage. Les mĂ©decins prescrivent-ils des cures aux enfants et pour quelles affections en prioritĂ© ? Dr BIGOT il y a 50 ans, on accueillait une quantitĂ© incroyable d’enfants en cure thermale parce que les antibiotiques n’étaient pas encore Ă  la mode. A cette Ă©poque c’était plus compliquĂ© d’enlever les vĂ©gĂ©tations, de mettre des diabolos, parce que l’accĂšs aux soins n’était pas le mĂȘme qu’aujourd’hui. Bien que la cure se rĂ©vĂšle toujours aussi bĂ©nĂ©fique pour les enfants, leur nombre a chutĂ©. On vit dans une sociĂ©tĂ© qui laisse beaucoup moins de loisirs qu’autrefois, de s’arrĂȘter de travailler, de se dĂ©placer, de venir en cure. Les parents sont tellement occupĂ©s qu’ils ne peuvent pas venir trois semaines avec leurs enfants. On ne peut pas leur faire rater l’école, c’est vraiment trĂšs compliquĂ©. On a effectivement des mĂ©decins qui prescrivent la cure Ă  leurs jeunes patients mais ce sont surtout des spĂ©cialistes, des oto-rhinos, parce qu’ils savent trĂšs bien que la cure thermale permet de soigner les otites par le biais de la limitation des rhino-pharyngites. La cure thermale renforce les dĂ©fenses immunitaires, si bien que les enfants contractent moins de rhino-pharyngites et de bronchites. Or s’il y a moins de rhinos, il y a moins d’otites aussi. Et en limitant ces infections, on limite le recours Ă  l’intervention d’ablation des vĂ©gĂ©tations et de mise en place de diabolos »  Et puis enfin la cure thermale donne l’occasion, et c’est surtout le cas des enfants justement, de faire des insufflations tubaires. Ce soin est rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin oto-rhino. On pulvĂ©rise un petit jet d’air au fond du nez Ă  travers la trompe d’Eustache pour envoyer de l’air dans les oreilles et dĂ©coller les tympans. C’est une alternative Ă  la mise en place de diabolos, des aĂ©rateurs trans-tympaniques. A propos des pathologies allergiques, on reçoit beaucoup d’enfants qui souffrent d’eczĂ©ma et d’asthme allergique. Ils suivent une cure double orientation, dermatologie et voies respiratoires, parce que leurs pathologies provoquent des symptĂŽmes sur les deux plans. 8Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 8 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Une personne qui vient en cure thermale plusieurs fois de suite obtiendra-t-elle des effets durables ? Dr BIGOT c’est une question qu’il vaudrait mieux poser aux curistes eux-mĂȘmes ! Leur demander si la cure leur a apportĂ© un bienfait au cours de l’hiver qui a suivi. La rĂ©ponse est souvent oui et c’est trĂšs gratifiant pour nous comme activitĂ© car la plupart du temps des gens reviennent en disant qu’ils vont beaucoup mieux, qu’ils ont moins pris d’antibiotiques, qu’ils ont Ă©tĂ© moins malades, ils ont eu moins d’absentĂ©isme et puis ils sont plus sereins. Ils sont plus heureux. Il y a une rĂ©elle harmonie qui se dĂ©gage de tout ça. En rĂ©alitĂ©, nous ne demandons jamais aux patients de revenir pour une seconde ou troisiĂšme cure thermale. C’est leur mĂ©decin traitant qui prescrit la cure suivante, souvent sur la demande du patient lui-mĂȘme aprĂšs une premiĂšre cure bĂ©nĂ©fique. Existe-t-il une pĂ©riode idĂ©ale pour suivre une cure voies respiratoires/ORL ? Dr BIGOT Non toutes sont propices, sauf pour soigner l’allergie. Dans ce dernier cas il est bon, dans la mesure du possible, d’effectuer la cure en dehors de la pĂ©riode de poussĂ©e allergique saisonniĂšre. Les allergiques qui souffrent d’allergie au printemps viennent faire la cure plutĂŽt Ă  l’automne et inversement. Et l’hiver pourrait donner l’occasion aux allergiques de venir faire une cure en dehors de la pĂ©riode pollinique et ça serait sans doute une bonne chose pour eux, effectivement, il faut le prĂ©ciser. Est-ce qu’un lavage du nez rĂ©gulier sert Ă  quel chose ? Dr BIGOT Oui, un lavage rĂ©gulier est intĂ©ressant mĂȘme quand on n’est pas malade. Quand les curistes repartent de Saint-Gervais, nous leur remettons notre recette de lavage de nez. Certes elle ne comporte pas de l’eau thermale car notre eau n’est pas transportable, une partie des minĂ©raux qui sont contenus dans notre eau s’éliminent aprĂšs quelques heures donc on ne peut l’utiliser que sur place. En fait, on leur donne une recette qui comporte de l’eau, du sel, du bicarbonate dans des proportions indiquĂ©es. Ils utilisent chez eux pour laver leur nez et y trouvent une action prĂ©ventive intĂ©ressante voir recette en fin de document. Quand on est malade, le lavage du nez est Ă©videmment utile parce qu’il permet d’éliminer toutes les sĂ©crĂ©tions muqueuses qui contiennent des substances nocives, et beaucoup de virus, d’évacuer les globules blancs qui produisent des anticorps qui sont agressifs pour la muqueuse elle-mĂȘme. En effet le processus de dĂ©fense contre le virus est lui-mĂȘme agressif pour la muqueuse, si bien que le lavage du nez a une importance Ă©norme. D’autre part, dans les pathologies comme la polypose nasale ou comme l’allergie, on utilise des pulvĂ©risations, des sprays nasaux qui traitent ces maladies. On conseille Ă  juste titre de faire un lavage de nez avant de les utiliser parce qu’ils sont toujours beaucoup plus efficaces quand le nez a Ă©tĂ© lavĂ© auparavant. Enfin le lavage du nez provoque une dĂ©congestion du nez qui soulage et amĂšne une libĂ©ration qui dure un certain temps et que les gens recherchent. Quelle eau pour effectuer un lavage du nez ? Dr BIGOT le mĂ©lange doit ĂȘtre isotonique, c’est d’ailleurs une des caractĂ©ristiques de l’eau thermale de Saint- Gervais. Si vous utilisez soit de l’eau douce, soit une eau trop salĂ©e eau de mer ça fera mal dans le nez. Donc il faut doser dans l’eau de lavage les minĂ©raux avec la mĂȘme concentration que le milieu intĂ©rieur du corps. L’eau ne doit pas non plus contenir de produits irritants. Le sĂ©rum physiologique peut ĂȘtre utilisĂ© car c’est de l’eau qui contient du 9Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 9 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – sel dans des proportions qui font qu’elle est isotonique, c’est-Ă -dire qu’elle n’a pas d’agression pour les surfaces muqueuses. Il existe dans le commerce des solutions de lavage qui contiennent en outre divers produits actifs selon les besoins, notamment du soufre. Le lavage du nez Ă©tait au dĂ©part contre-indiquĂ© pour la COVID car on pensait qu’il ramenait des virus plus profondĂ©ment dans l’arbre respiratoire. Quelle est la position actuelle ? Dr BIGOT la COVID Ă©tait une maladie nouvelle. Au dĂ©but, on a pris plusieurs prĂ©cautions empiriques dont la plupart n’était pas justifiĂ©e. On s’en est rendu compte seulement aprĂšs. Le lavage du nez, comme pour tous les virus, je suis convaincu qu’il apporte quelque chose. Le virus est prĂ©sent dans l’ensemble de l’organisme. Il ne fait que se concentrer Ă  l’endroit pour lequel il est programmĂ©. Quand on absorbe un virus et qu’on n’est pas encore malade, il se rĂ©pand dans tout l’organisme. AprĂšs une certaine durĂ©e d’incubation, il s’exprime Ă  l’endroit oĂč il doit s’exprimer. Le virus qui donne un rhume, s’exprime par le nez. Pour la COVID c’est la mĂȘme chose. Donc affirmer qu’un lavage de nez envoie du virus dans les bronches n’est pas vraisemblable du point de vue biologique. En rĂ©alitĂ©, Ă  part les particules en suspension qui sont produites quoi qu’on fasse, rien ne pĂ©nĂštre dans les bronches. Cela dit, le lavage de nez nĂ©cessite l’utilisation d’accessoires propres et dĂ©sinfectĂ©s aprĂšs chaque lavage. En bonus, la recette du lavage de nez donnĂ©e Ă  l’issue de la cure thermale par l’équipe des Thermes de Saint- Gervais Mont Blanc. La recette d’eau salĂ©e hypertonique des Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc Laver soigneusement, puis rincer un rĂ©cipient en verre d'environ 1 litre. Le remplir avec de l'eau du robinet ou d'une bouteille d'eau minĂ©rale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 Ă  3 grosses cuillĂšres Ă  cafĂ© de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indĂ©sirables. Ajouter une grosse cuillerĂ©e Ă  cafĂ© de bicarbonate de soude. Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce. Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. Si le mĂ©lange parait trop fort, utiliser moins de sel essayer avec 1,5 ou 2 cuillerĂ©es Ă  cafĂ© de sel. Chez l'enfant, il est prĂ©fĂ©rable de commencer avec une solution moins concentrĂ©e, puis d'augmenter progressivement jusqu'Ă  2 ou 3 cuillerĂ©es si l’enfant accepte. Lavage du nez, mode d’emploi Lavages de nez, 1 Ă  3 fois par jour. - Utiliser une poire Ă  lavage d'oreille, une seringue de 20 ml ou un Rhinohorn. Verser un peu de la solution d'eau salĂ©e dans un rĂ©cipient propre. - On peut la rĂ©chauffer Ă  la tempĂ©rature du corps dans un four Ă  micro-ondes. S'assurer avant usage qu'elle n'est pas trop chaude, et remplir la poire ou la seringue avec le contenu du rĂ©cipient. - Ne pas puiser directement dans le rĂ©cipient de rĂ©serve, afin de ne pas contaminer le reste de la solution. - Se tenir au-dessus d'un lavabo ou dans la douche, et injecter la solution dans chaque narine. Diriger le jet horizontalement, vers l'arriĂšre de la tĂȘte et non vers son sommet. - Recracher ce qui arrive dans la bouche, il n'est toutefois pas grave d'en avaler un peu. - Certains patients signalent une lĂ©gĂšre sensation de brĂ»lure au cours des premiĂšres instillations, disparaissant le plus souvent en quelques jours. 10Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 10 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – - Pour les jeunes enfants, on peut utiliser un flacon nĂ©buliseur du commerce comme ceux qui sont utilisĂ©s pour des pulvĂ©risations de corticoĂŻdes, en effectuant plusieurs pulvĂ©risations dans chaque fosse nasale, sur l'enfant assis ou debout, mais pas allongĂ©. - Au cours d'un traitement par corticoĂŻdes locaux, type BĂ©conase ou Nasalide, il faut toujours faire un lavage nasal Ă  l'eau salĂ©e avant l'instillation du corticoĂŻde car ces produits agissent mieux lorsqu'ils sont pulvĂ©risĂ©s sur une muqueuse propre et dĂ©congestionnĂ©e par l'eau salĂ©e, ce qui leur permet de pĂ©nĂ©trer plus profondĂ©ment dans le nez et les sinus. A propos des mesures sanitaires prise par les Thermes de Saint-Gervais Toutes les mesures de sĂ©curitĂ© sont prises sans nuire Ă  l’efficacitĂ© des soins thermaux Ă  orientation dermatologique comme voies respiratoires prise de tempĂ©rature Ă  l’arrivĂ©e curistes comme soignants, port du masque dans l’établissement, distanciation physique, marquage au sol, nettoyage et dĂ©sinfection des mains, limitation de la frĂ©quentation dans les locaux et dans les bassins, renforcement du protocole de nettoyage et de dĂ©sinfection des Ă©quipements entre chaque curiste. Toutes les Ă©quipes, quelle que soit leur spĂ©cialitĂ©, ont Ă©tĂ© formĂ©es Ă  l’application des mesures de sĂ©curitĂ©. fin
Uneprise en charge thermale afin de rĂ©duire la consommation de benzodiazĂ©pine. Les Ă©tudes STOP TAG en 2006 et SPECTh en 2015 ont dĂ©montrĂ© l’efficacitĂ© de la cure thermale dans le sevrage aux benzodiazĂ©pines. Des cures thermales conventionnĂ©es de 3 semaines ont Ă©tĂ© mises en place par des Ă©tablissements thermaux.
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLes cures thermalesLes eaux minĂ©ralesL'eau est un minĂ©ral, mais la dĂ©nomination d'eau minĂ©rale est rĂ©servĂ©e trĂšs souvent aux eaux douĂ©es de propriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques et utilisĂ©es conformĂ©ment Ă  des rĂšgles qui garantissent leur puretĂ© bactĂ©riologique et la stabilitĂ© de leur composition chimique. Le captage et le conditionnement doivent prĂ©server leur caractĂšre naturel. Par exemple, il est interdit de les filtrer et de les stĂ©riliser. Les eaux minĂ©rales se distinguent des eaux dites potables, des eaux de table, des eaux gazĂ©ifiĂ©es et des mĂ©dicaments, car la lĂ©gislation du visa ne les concerne propriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques de la plupart des eaux minĂ©rales diminuent avec le temps, parfois trĂšs vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur place. C'est la raison d'ĂȘtre des stations et des cures peut classer les eaux minĂ©rales de bien des maniĂšres. La classification chimique usuelle distingue plusieurs familles les eaux bicarbonatĂ©es carbo-gazeuses sodiques, calciques et mixtes ; les eaux sulfatĂ©es calciques et magnĂ©siennes, froides ou chaudes ; les eaux chlorurĂ©es sodiques, fortes, moyennes ou faibles, ces derniĂšres pouvant ĂȘtre froides ou chaudes ; les eaux sulfurĂ©es, alcalines et instables Ă  des degrĂ©s divers ; les eaux Ă  minĂ©ralisation faible, mais remarquables par leurs oligo-Ă©lĂ©ments ou par leurs propriĂ©tĂ©s physiques thermalitĂ©, radioactivitĂ© ; certaines eaux sont caractĂ©risĂ©es de surcroĂźt par un Ă©lĂ©ment rare arsenic, fer, cuivre, sĂ©lĂ©nium, vanadium, manganĂšse, fluor. Ni la radioactivitĂ© ni l'arsenic contenus dans certaines eaux minĂ©rales ne sont, dans les conditions de leur emploi, un danger pour les malades. On rattache aux stations thermales celles qui mettent en Ɠuvre des boues ou des Ă©manations de gaz peut encore classer les eaux minĂ©rales d'aprĂšs la façon de les appliquer aux malades. Par exemple, on les amĂšne en contact direct avec les lĂ©sions dans les affections dermatologiques, naso-sinusiennes, bronchiques, gynĂ©cologiques et intestinales. Dans d'autres cas, on agit sur les organes profonds par l'hydrothĂ©rapie externe en pathologie ostĂ©o-articulaire, neurologique, veineuse, artĂ©rielle, cardiaque. En revanche, c'est la cure de boisson qui joue le rĂŽle principal dans les affections de l'appareil digestif, de l'appareil urinaire, dans les maladies de la nutrition, dans certains cas de pĂ©diatrie et de gĂ©riatrie. Dans bien des cas enfin, cures thermales et cures climatiques se complĂštent, notamment en pathologie respiratoire, cutanĂ©e et existe une relation entre la composition des eaux minĂ©rales et leurs propriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques, mais on remarque que des eaux de composition trĂšs voisine, par exemple dans le groupe des sulfatĂ©es calciques et magnĂ©siennes, soulagent des maladies bien diffĂ©rentes. RĂ©ciproquement, des eaux trĂšs diffĂ©rentes obtiennent parfois des rĂ©sultats similaires dans la mĂȘme maladie. En dĂ©finitive, c'est l'expĂ©rience accumulĂ©e de longue date par le corps mĂ©dical qui gouverne l'orientation des malades vers telle ou telle de cette expĂ©rience, les stations françaises ont atteint, depuis plus d'un siĂšcle, le stade de la spĂ©cialisation. Chacune concentre son activitĂ© sur tel ou tel type de malades, si bien que ceux-ci bĂ©nĂ©ficient de la spĂ©cialisation du corps mĂ©dical, des biologistes et des auxiliaires stations thermales europĂ©ennesL'Europe compte plusieurs centaines de stations thermales. Les plus importantes, quant au nombre des malades traitĂ©s chaque annĂ©e, se trouvent en Le degrĂ© de spĂ©cialisation des stations europĂ©ennes, leur niveau technique et scientifique ne sont pas nĂ©cessairement liĂ©s Ă  leur attrait touristique. Si les malades dĂ©sirent se soigner sĂ©rieusement, leur orientation est du ressort de leur cent cinquante stations thermales fonctionnent en France mĂ©tropolitaine et outre-mer. Leurs indications cliniques, la tempĂ©rature et la composition de leurs eaux, leurs installations, les dates de leurs saisons sont bien connues et se trouvent dans les ouvrages citĂ©s en SĂ©curitĂ© sociale prend en charge, dans certaines conditions, le remboursement Ă  65 p. 100 ou Ă  100 p. 100 des honoraires mĂ©dicaux et du traitement thermal. Elle peut verser, en outre, sous condition de ressources, des indemnitĂ©s journaliĂšres, d'hĂ©bergement et de et contre-i [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 6 pagesÉcrit par professeur Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de thermalesAutres rĂ©fĂ©rences THÉRAPEUTIQUE » est Ă©galement traitĂ© dans THÉRAPEUTIQUE - Vue d'ensembleÉcrit par Bernard GLORION ‱ 2 280 motsPrenant le relais des universitĂ©s mĂ©diĂ©vales, le xixe siĂšcle a Ă©tabli les principes de base de l'activitĂ© mĂ©dicale en dĂ©veloppant une mĂ©thodologie cohĂ©rente dans l'analyse des situations pathologiques c'est la mĂ©thode anatomo-clinique, qui est toujours en vigueur. Dans ce contexte, l'acte mĂ©dical ne peut ĂȘtre exercĂ© sans une longue prĂ©paration, Ă  la [
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Cescures sont utilisées majoritairement pour soigner les problÚmes de la peau, les rhumatismes et aussi les problÚmes d'asthme et des voies respiratoires. Dans nos différents centres de cure à la Mer Morte, SpaDreams offres des cures pour les indications suivantes : Psoriasis, névrodermite, vitiligo, acné, asthme, uvéite, sclérodermie
ï»żLa solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre C Les solutions ✅ pour CURE OU L ON SE SOIGNE GRACE AUX EAUX MINERALES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "CURE OU L ON SE SOIGNE GRACE AUX EAUX MINERALES" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
Les15 stations thermales réparties sur la région peuvent grùce aux vertus de leurs eaux soulager pas moins de 9 orientations dont la rhumatologie, les affections digestives, urinaires, des muqueuses bucco-linguales, les maladies métaboliques, la phlébologie, les problÚmes des voies respiratoires, les problÚmes dermatologiques, la gynécologie et encore les affections
Description de l’éditeur Vous prenez soin chaque jour de votre hygiĂšne personnelle, n’est-ce pas ?Mais en faites-vous autant pour l’intĂ©rieur de votre corps ?Malheureusement, la rĂ©ponse est souvent n’accorde pas toujours la mĂȘme attention et le mĂȘme soin Ă  son nettoyage intĂ©rieur. En consĂ©quence, des dĂ©chets et des toxines s’accumulent et, avec le temps, polluent l’organisme et le fatiguent, entraĂźnant des maladies. Comment faire alors ?La cĂ©lĂšbre naturopathe Simona Oberhammer nous prĂ©sente dans ce guide prĂ©cieux un remĂšde naturel extrĂȘmement utile l’eau et le citron. L’auteure explique comment transformer cette boisson toute simple en un vĂ©ritable mĂ©dicament naturel, qui vous aidera Ă  conserver votre bien-ĂȘtre, Ă  affiner votre silhouette, Ă  vous sentir plein de vitalitĂ© et Ă  rĂ©soudre quantitĂ© de petits troubles dĂ©sagrĂ©ables. Cet extraordinaire remĂšde est accessible Ă  tous, y compris les enfants et les personnes ? PrĂ©parez- vous Ă  une vĂ©ritable douche interne. Vous trouverez dans cet ouvrage 30 recettes spĂ©ciales et un manuel pour soigner les maladies Ă  l’aide d’eau et de citron. GENRE SantĂ© et bien-ĂȘtre SORTIE 2019 30 mars LANGUE FR Français LONGUEUR 260 Pages ÉDITIONS Macro Editions TAILLE 1,4 Mo Plus de livres par Simona Oberhammer .
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