Entrejuin 2014 et janvier 2015, le prix du baril de Brent (pĂ©trole brut de la mer du Nord) a baissĂ© de 50 %, passant de 82 ⏠à 41 âŹ. Cette chute se retrouve que partiellement sur les prix Ă la pompe : les prix du gazole et du SP95 ont respectivement baissĂ© de 16 % et 18 %. Entre septembre 2016 et septembre 2017, le prix du baril deCHRISTIAN LOSSON a Ă©critQUOTIDIEN vendredi 21 septembre 2007Câest la saison des records, sur de fonds de crise, dâincertitude, et, bien sĂ»r, de spĂ©culation. Lâor, valeur refuge, a atteint hier un plus haut depuis vingt-sept ans, Ă 738 dollars lâonce. Lâeuro a enfoncĂ© allĂšgrement son plafond Ă prĂšs dâ1,41 dollar, qui dĂ©visse jour aprĂšs jour. Enfin, le pĂ©trole a grimpĂ© Ă New York, jusquâĂ 83,80 dollars, un donc, Ă faire tomber de sa chaise le moindre Ă©conomiste un peu sensĂ© le couple euro-pĂ©trole, qui prend lâascenseur ensemble vers des sommets, va-t-il finir par ĂȘtre quasi indexĂ© lâun sur lâautre ? Cette infidĂ©litĂ© condamne-t-elle la longue love story entre le pĂ©trole et le dollar ? Ce qui est sĂ»r, câest que dâun point de vue historique, dollar et pĂ©trole marchait ensemble au moins depuis vingt-cinq ans, souffle Martin van Vliet, Ă©conomiste Ă la banque ING. Depuis 2002, câest fini, et, ces jours-ci, la corrĂ©lation nâa jamais Ă©tĂ© aussi nĂ©gative.» Les raisons sont nombreuses. Vliet cite la tendance des pays exportateurs de pĂ©trole Ă ne pas rĂ©investir leurs pĂ©trodollars sur le marchĂ© amĂ©ricain. Et rappelle que le dollar faible a Ă©tĂ© un facteur de croissance de lâAsie, qui a entraĂźnĂ© une hausse de sa demande de pĂ©trole et donc le boom du prix du baril. Pour lâinstant, le pĂ©trole sâachĂšte en dollars, demain, ce sera peut-ĂȘtre en euros.» Câest une autre histoireâŠPassager. La dĂ©cision rĂ©cente de la Banque centrale amĂ©ricaine Fed de baisser dâun demi-point ses taux a aussi pu contribuer Ă renforcer lâidylle entre lâeuro et le baril dâor noir. Philippe Martin, professeur Ă lâuniversitĂ© Paris-I-PanthĂ©on-Sorbonne En tentant de conjurer la rĂ©cession amĂ©ricaine et limiter la casse de la croissance Ă lâĂ©chelle mondiale, la Fed a rendu euphorique les marchĂ©s, qui pensent que la demande de pĂ©trole va ĂȘtre toujours haute.» Les mĂ©canismes dâanticipation et, surtout, de spĂ©culation, jouant Ă plein. La baisse des taux dâintĂ©rĂȘts dĂ©prĂ©cie aussi les rendements des actifs amĂ©ricains et fait baisser le dollar», ajoute Martin. Et donc remonter lâeuro. Pour autant, le flirt pĂ©tro-euro risque de nâĂȘtre que passager. CorrĂ©lation ne veut pas dire causalitĂ©, note Olivier PastrĂ©, prof Ă Paris-XIII. LâĂ©volution dâune monnaie dĂ©pend dâautres facteurs que du cour dâune matiĂšre premiĂšre. Câest une salade niçoise oĂč il y a du prix, de la croissance, du dĂ©ficit budgĂ©taire, de la confiance, des rapports de forces, etc.» Tout cela est vrai. Les logiques de hausse de la monnaie europĂ©enne comme de lâor noir sont diffĂ©rentes. Les traders en pĂ©trole guettent avant tout lâĂ©volution des grĂšves au Nigeria, le niveau des stocks aux Etats-Unis ou la moindre dĂ©claration des dirigeants de lâ chose est sĂ»re pour lâUnion europĂ©enne, les sommets de lâeuro amortissent le choc pĂ©trolier. Difficile dans ce cas dâaller demander aux pays producteurs de pĂ©trole de faire retomber les prix. En revanche, lâĂ©conomie amĂ©ricaine cumule deux handicaps une monnaie faible et un prix du baril au plus haut. Un choc qui pourrait ramollir la croissance un peu plus. Et donc continuer de faire baisser le dollar. Sommets. Dâautant quâavec un peak oil en ligne de mire lâĂ©puisement des rĂ©serves dâhydrocarbures, lâor noir est encore promis Ă de beaux sommets. De toute façon, on sait que lâon sort de lâoptimisme Ă la noix et on ne sait pas jusquâoĂč le dollar peut tomber ni jusquâoĂč le pĂ©trole et lâeuro peuvent monter» , rĂ©sume Philippe dâArvisenet, chef Ă©conomiste Ă BNP Paribas. Ni combien va encore peser une autre inconnue la crise des supbrimes , dont Ben Bernanke, le patron de la Fed, a reconnu, hier soir, quâelle avait largement dĂ©passĂ© les estimations les plus pessimistes.»
Supposonsque l'on donne le pĂ©trole, on aura donc 0 âŹ/l + 15 centimes pour la marge de raffinage, transport et distribution + 60,75 centimes de TICPE gazole soit 0,7575 ⏠HT/l ou 90 centimes leEtque, selon le prĂ©sident du comitĂ© stratĂ©gique des centres Leclerc, il faut s'attendre Ă une nouvelle augmentation cette semaine de l'ordre de "8 Ă 10 centimes". Avec un baril de pĂ©trole
Alorsque Leclerc et Intermarché proposeront des opérations carburants à prix coûtant lors de ce week-end, retour sur une activité qui reste avant tout un
Leprix moyen du diesel en ce milieu de semaine est de 1,82âŹ. Il est sous la barre des 1,80⏠pour le SP95 (1,79⏠pour lâE5 et 1,74⏠pour lâE10) alors que le LaFrance a appelĂ© lundi les pays producteurs de pĂ©trole Ă augmenter leur production de "maniĂšre exceptionnelle" et plaidĂ© pour une "diversification des approvisionnements" vers l'Iran et le Leprix du baril de pĂ©trole de type Brent de la mer du Nord - qui dĂ©termine le prix Ă la pompe - chute de 0,9% Ă 94,21 dollars. Un baril de pĂ©trole de type amĂ©ricain WTI diminue de 0,7% et coĂ»te 88,82 dollars. Les signaux dâun ralentissement de lâĂ©conomie ont poussĂ© le prix Ă son plus bas niveau en prĂšs de six mois. La demande deGrĂąceĂ la Carte Carburant PRO IntermarchĂ©, les clients peuvent se ravitailler dans 1 620 stations-services Ă tout moment et tout au long de lâannĂ©e au prix affichĂ© Ă la pompe! Cette activitĂ© est gĂ©rĂ©e par la SCA PĂ©trole et DĂ©rivĂ©s , filiale pĂ©troliĂšre du groupe IntermarchĂ© se hissant parmi les acteurs principaux du marchĂ© dâachat et de distribution de carburants.