Il y a ce que l’on constate, ces pôles qui fondent et ces vents d’une violence inconnue, cette vie dont le nombre des espèces si rapidement s’amenuise, ces foules sans horizon et sans boussole, ces eaux qui montent, ces contaminations, ces embrasements inquiétants un peu partout. Il y a également ce qu’on peut lire, lorsque 15 000 scientifiques de toutes disciplines s’alarment et lancent ensemble un rappel de ce qu’il n’y en a plus pour longtemps à continuer à ce train, et que passé un certain seuil il sera trop tard. Comme si le seuil n’était pas déjà loin derrière nous.Et puis tout continue comme si de rien n’était l’existence confortable administrée et sous vidéosurveillance, l’abreuvement continu au flux des divertissements dispensés par les fermes de serveurs et à celui des idioties récréatives du réseau, l’épanouissement béat de la mondialisation heureuse, son indifférence à tout ce qui n’est pas son propre miroir, la conviction qu’elle entraîne de sa perfection, de son progrès inévitable, de ses roues bien cette inertie, ce déni de réalité, ce défaut majeur d’attention, cette indignité morale aussi, qu’examine ce livre, comme si l’humanité suivait un cours écrit ailleurs, ayant manqué le signal des quelques bifurcations qu’il lui aurait été loisible d’ sans préserver les traces, photographiques ou pensives, de ce qui nous fut laissé en legs, parmi les ruelles à peu près désertes d’un vieux bourg de province où subsistent, entre les pavés disjoints, quelques unes de ces herbes que l’on dit folles — sans doute parce qu’elles n’avaient pas été prévues dans les calculs.& il peut venir alors à la pensée que si l’on prenait en axiome, ou en loi divine, loi de l’univers, cet avis que Baudelaire laissa pour qui voudrait s’en instruire victimes des inexorables lois morales, nous périrons par où nous avons cru vivre, il ne serait pas difficile d’obtenir la notification de par où précisément nous périrons, pour commencer et à défaut d’une date de de onze photographies de l’auteur.EmmanuelMacron veut donc faire croire que l’on va s’occuper en même temps de la fin du monde et de la fin du mois. En attendant, si des dizaines de milliers de Français sont rassemblés sur les ronds-points, ce n’est pas pour observer le ciel dans l’attente de l’Apocalypse mais parce qu’ils ne savent pas comment ils vont boucler leur fin de mois cataclysmique. Rien Série En Attendant la Fin du Monde tome 1 Prix public 17,50 € Paru le 10 Novembre 2021 Album BD de la Série En Attendant la Fin du Monde Dessin Marc Dubuisson Scénario Marc Dubuisson Editeur EXEMPLAIRE Genre Humour Public Tous Publics EAN 9782492926044 Album BD en couleur, Couverture Souple avec Rabats En mm largeur 100, hauteur 230, épaisseur 12 168 pages Ce qu'en dit l'éditeur ..... Dans En attendant la fin du monde, Marc Dubuisson, l’auteur de Amour, djihad & RTT Delcourt, de A peu presque et de Ab Absurdo 1, 2, 3 et 4 Éditions Lapin, réunit ses meilleurs dessins de presse de la saison 2020/2021, et présente quelques inédits. On y parle de politique et de société mais aussi d’actualité, de pandémies diverses, et de tas d’autres facéties. En bonus, certains strips seront commentés dans la marge par l’auteur lui-même, pour que vous puissiez tout savoir sur les arcanes de sa création et sur son esprit tordu. L'avis des .... Pas encore de critiques, soyez le premier à donner votre avis ! Cliquez ici pour mettre votre avis !!!!
25octobre 2016. Une maladie foudroyante extermine quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population mondiale. La civilisation s’effondre. Vingt ans plus tard, les rescapés tentent de survivre dans une société préindustrielle. À partir de cet argument classique de roman post-apocalyptique, Emily St. John Mandel écrit un livre qui ne l
Vinvin Vinvin Inutile de prouver la théorie des multivers, je sais qu'ils existent. Vingt-deux heure, vendredi soir. Après une énième journée de galère je traînais ma misère gare Saint-Lazare. Le lieu charriait son lot de banlieusards. On avait beau être le début du week-end ,tout le monde avait l'air affairé. Des milliers de préoccupations individuelles qui se réunissaient là , certains cherchant à fuir au plus vite, d'autres, tenus par les circonstances ou les habitudes, se trouvaient liés à l'endroit. Pour ma part je ne m'étais jamais habitué à cette gigantesque cathédrale à nef ouverte, mais elle était malgré tout ma porte d'entrée et de sortie pour la Capitale. La nuit n'était pas totalement tombée, il restait encore une clarté de jour et je profitais de la douceur de fin d'été. "Encore une journée à arpenter les rues ". Depuis que j'avais perdu mon boulot, c'était chaque jour la même rengaine, le même refus, les mêmes habitudes minuscules, les mêmes gestes, les mêmes pensées aussi, parfois les mêmes têtes. Chaque fois cette impression d'être une boule de flipper jetée dans un jeu sordide et finissant immanquablement au fond d'un trou. J'en étais là , à marcher le long du quai 14, et décidais de m'asseoir. Je sortais une tige de mon paquet de cigarettes. La fumée me couvrait cette odeur un brin écoeurante de plastique brûlé. Quelques minutes après, une nana venait me taper une cigarette, elle n'était pas vilaine et la lumière du briquet combinée à celle des néons alentour lui donnait un aspect étrangement cubique. Elle s'assit à mes côtés, me posant deux ou trois questions, ayant envie de parler. Un type ,le torse et les pieds nus, vint pour me taxer lui aussi une cigarette, avant de nous raconter les méfaits de la pollution et de l'avènement -très prochainement- de la fin du monde. Il fit demi-tour et repartit avec ses cheveux longs et dégueux ,sa cigarette à moitié consumée. La nana éclata de rire, je l'imitais. Elle s'appelait Esmeralda, pas courant comme prénom. C'était une métisse claire aux cheveux lissés et ses vêtements blancs et roses pastel lui allait bien. J'entendis arriver le train de banlieue et comme à chaque fois, le crissement des freins me procurait une délicieuse envie de meurtre. On rentrait. Les néons à l'intérieur plus aggressifs encore que ceux du quai. L'on s'assit sur un carré de sièges à moitié éventrés. Esmeralda parlait d'une voix forte teintée d'un léger accent antillais. Quelques minutes, et les sonneries retentirent. Fermeture des portes. L'immense serpent métallique se mit en branle pour charrier son lot de travailleurs tardifs. Il faisait complètement noir désormais et les lumières de la ville défilaient. La porte d'une extrêmité du wagon s'ouvrit et quatre blacks d'allure costauds s'avançaient au milieu des voyageurs, l'air méchant, l'oeil mauvais. Esmeralda se retourna et leva un bras à leur intention, les types eurent l'air de se détendre et ils se mirent à discuter moitié en français et moitié dans un dialecte créole. Il y était question d'une soirée spéciale dans une discothèque. Pas une fois les types ne m'adressèrent un mot, ni même un regard. Ils repartirent comme ils étaient venus ,vers l'autre côté. Les kilomètres passaient ,tout comme les minutes; les lumières au dehors s'espacaient. Les premiers arrêts, puis la petite musique des portes qui se referment. Une petite troupe de contrôleurs venait de prendre posséssion du train. Les individus en vert passaient parmi les usagers. Quand ce fut notre tour je compris qu'Esmeralda voyageait sans ticket et ce fut rapidement une montée vers les aigus. L'agent voulu verbaliser mais il se fit mordre par la contrevenante. Ses collègues arrivèrent à la rescousse, ils n'étaient pas de trop à quatre pour la tenir, elle secouait de tous ses membres et lançait des insultes en rafale. Il fallut l'intervention de deux agents de sécurité pour la faire sortir à l'arrêt suivant. Je me retrouvais seul ,sur ce carré de sièges, quelques personnes me regardaient avec des expressions mitigées sur le visage. Quand le train s'arrêta à ma gare je descendis. Sur la rue, je sortais mon paquet. Quatre clopes. La fin du monde s'annonçait rude pour ce soir. Vous aimerez aussi !Nouvelles En cherchant les oiseauxSandra Bartmann Aujourd'hui, pour mes 12 ans, Maman m'a offert une paire de jumelles pour observer les oiseaux, et un cahier en skaï avec un cadenas. Les cahiers à cadenas, c'est un truc de fille, et le skaï, je ... [+]Nouvelles Very important personNicolas Juliam Certains décident d'arrêter de fumer. D'autres veulent se mettre au golf ou prennent une année sabbatique. 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Le trait simple et épuré vient souligner l'absurdité des propos et des situations, et l'élégance de l'ensemble évite de trébucher dans la trivialité gratuite. Dans une société engluée dans le consensus mou et le religieusement correct, où la laïcité est bousculée, voire remise en question au quotidien, l'humour au vitriol de Marc Dubuisson titille notre esprit critique et convoque les agitateurs publics qu'étaient le professeur Choron ou Pierre Desproges. Détournement de dogmes, satire du clergé, critique acerbe de l'extrémisme, ateliers psy » pour le Tout Puissant, l'auteur crucifie la religion et ses dérives dans cette BD d'enfer. Au nom du libre arbitre, du rire et de l'impertinence, que l'impiété soit éditée une seconde fois.... Amen ! Noté/5. Retrouvez En attendant la fin du monde et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasionTout sur En Attendant la Fin du Monde tome 1 Prix public 17,50 € Paru le 10 Novembre 2021 Album BD de la Série En Attendant la Fin du Monde Dessin Marc Dubuisson Scénario Marc Dubuisson Editeur EXEMPLAIRE Genre Humour Public Tous Publics EAN 9782492926044 Album BD en couleur, Couverture Souple avec Rabats En mm largeur 100, hauteur 230, épaisseur 12 168 pages Ce qu'en dit l'éditeur ..... Dans En attendant la fin du monde, Marc Dubuisson, l’auteur de Amour, djihad & RTT Delcourt, de A peu presque et de Ab Absurdo 1, 2, 3 et 4 Éditions Lapin, réunit ses meilleurs dessins de presse de la saison 2020/2021, et présente quelques inédits. On y parle de politique et de société mais aussi d’actualité, de pandémies diverses, et de tas d’autres facéties. En bonus, certains strips seront commentés dans la marge par l’auteur lui-même, pour que vous puissiez tout savoir sur les arcanes de sa création et sur son esprit tordu. 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Marc Dubuisson est né en 1983 en Belgique. Il réside à est l’auteur de plusieurs albums, dont La Nostalgie de Dieu, titre adapté au théâtre à Paris dans une pièce qui a fêté dernièrement ses 200 représentations, et aussi de Charles Charles profession Président, qu’il a scénarisé Delcourt. Il publie également des strips hebdomadaires dans le journal Les Échos et est l'auteur des livres Ab Absurdo parus aux éditions Lapin. Il est déjà l’auteur d’Amour, djihad & RTT Delcourt 2019 et À peu presque Delcourt 2020, dans la collection DelcourtMise à jour le 13/04/2022 Une de ses réalisations Le Président est une Noix de Coco ... d'une société en crise. Marc Dubuisson a participé aux séries Marc Dubuisson a travaillé avec
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