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Aveclui c'est toujours l'aventure, ainsi Ă peine arrivĂ© Ă minuit Ă l'aĂ©roport, la Compagnie aĂ©rienne ayant perdu son fauteuil roulant, refusait de nous en prĂȘter un autre. Il a donc fallu accomplir trois heures de nĂ©gociations pour pouvoir en obtenir un, heureusement Antoine est le pro des scandales, et il a largement su tourner la situation en notre faveur.En lâoccurrence, lâhistoire dâun hĂ©ros de la mythologie grecque qui a beaucoup inspirĂ© les compositeurs. Fils de Oeagre, roi de Thrace charmante bourgade antique du nord de la GrĂšce et de Calliope, muse de la poĂ©sie et de lâĂ©loquence, et donc demi-frĂšre dâHymen et IalĂ©mos. Mais je vois quâil y en a qui ont dĂ©jĂ dĂ©crochĂ© au fond, donc trĂšve de gĂ©nĂ©alogies mythiques et place au sujet qui nous prĂ©occupe la musique. PoĂšte et musicien, le petit OrphĂ©e recevra une lyre, offerte par Apollon qui fricotait dâailleurs aussi avec sa mĂšre. GrĂące au chant de cet instrument magique â initialement Ă sept cordes et auquel il fera ajouter deux cordes en hommage aux 9 muses, dĂ©esses des sciences et des arts â le jeune homme pouvait apprivoiser les animaux sauvages et mĂȘme les arbres ou les rochers. Sans parler mĂȘme des filles, qui se pĂąmaient devant le talent du jeune homme, comme dans les annĂ©es 90 oĂč les fans jetaient leurs culottes Ă Patrick Bruel. Parmi elles, la belle et mystĂ©rieuse dryade Eurydice, qui deviendra sa femme, avant que celle-ci ne se soit mordue par un serpent et ne devienne la locataire dâHadĂšs, Dieu des Enfers. Câest lâamour dâOrphĂ©e pour Eurydice, quâil ira chercher jusquâaux Enfers, qui inspire les compositeurs. De lâOrfeo, de 1607, premier opĂ©ra de Monteverdi et premier opĂ©ra tout court dâailleurs Ă lâOrfeo 14 dâHelmut Oehring, en passant par Rossi, Charpentier, Lully Gluck, et lâhilarant OrphĂ©e aux Enfers dâOffenbach â oĂč OrphĂ©e est plutĂŽt content de se dĂ©barrasser de sa femme â ce sont les plus grands musiciens qui ont explorĂ© le mythe Ă travers prĂšs dâune quarantaine dâopĂ©ras, quelques ballets et autres cantates. En mars, lâOpĂ©ra de Versailles propose lui aussi de cĂ©lĂ©brer OrphĂ©e, Ă travers trois rendez-vous lâOrfeo de Rossi dirigĂ© par RaphaĂ«l Pichon les 3 et 4 mars, lâOrfeo du pionnier Monteverdi par Les Arts Florissants le 8 et enfin, les 12 et 14 mars, un rĂ©cital de Philippe Jaroussky au cours duquel le contre-tĂ©nor star interprĂ©tera les plus beaux airs dâOrphĂ©e Ă©crits par Gluck, Sartori, Rossi et Monteverdi dont on cĂ©lĂšbre cette annĂ©e le 450e anniversaire. Histoiresd'un mec. Pour ses spectacles, Yannick Jaulin arpente la France et collecte les anecdotes et les personnages. Conteur, il renouvelle un genre traditionnel, le poussant jusqu'au music-hall. Vous la connaissez, non ? Non dĂźtes le parce quand les gens la connaissent aprĂšs on Ă l'air d'un con, alors. Parce qu'y a les... non ! Par exemple heu y'a les histoires heu, alors le mec par exemple heu, par exemple alors y... non, c'est un exemple. Ou alors heu... par exemple parce que si vous voulez y'a des fois c'est l'histoire d'un mec comme ça qui.... un mec tout ça heu... mais lĂ non. Non, lĂ c'est... l'histoire d'un mec. Mais un mec heu, pas.... non, je un... normal quoi, j'veux dire... un blanc quoi, j'veux dire. Ah non, parce que si vous voulez y'a des mecs, moi je... parce bon... ça depend des mecs. Si vous voulez parce que par exemple heu parce que dans les histoires t'as 2 genres de mecs. Ben ouais. Alors par exemple genre le mec heu "oui heu, moi heu, oui heu, tout ça heu, oui heu, tout ça le mec heu oui heu tout ça", le mec. Et puis y'a les mecs "non, moi non heu... non non, non non" le mec, le mec y dit "non, ben non heu". Alors on leur dit - Mais y'a des fois on est obligĂ©s ! - Non, non LĂ c'est plutĂŽt un mec heu non, le mec. Mais normal hein j'veux dire, pas... un juif. Ah non parce que non si vous voulez non parce que par exemple parce que y'a 2 genres d'histoires aussi. Parce que y'a les histoires par exemple oĂč c'est plus rigolo quand c'est un juif. Si on est pas juif hein. Ah ben oui faut un minimum. Et puis par exemple t'as les histoires c'est plus rigolo quand c'est un Belge. Si, si on est Suisse. Et puis le contraire, si c'est un Suisse quand on est Belge. Parce que les Belges et les Suisses c'est les 2 seuls qui se rendent pas compte qu'en fait c'est pareil. Mais c'est normal hein, c'est Ă cause de la distance qui les sĂ©pare, alors ils se disent "tu parles, c'est sĂ»rement pas pareil" les mecs ils se disent ça, t'sais les mecs, mais ils se gourrent heu... Non, admettons par exemple on rencontre un... vrai con en Suisse... c'est un belge. Mais dans l'ensemble ça valait pas l'coup de faire 2 pays rien que pour ça hein. Ils auraient pĂ»t se dĂ©merder hein. Enfin moi je dis ça je m'en fous hein, je suis ni Belge, ni Suisse, ni juif alors... je suis normal. Alors heu... alors lĂ le mec heu normal aussi. Alors le mec... attends parce que vous allez vous fendre la gueule aprĂšs. Non, non, j'vous dirais, j'vous dirais. Alors heu... Mais si on prĂ©fĂšre que ce soit un Suisse j'm'en fous hein. Ah moi j'veux pas m'engueuler avec les gens hein. Non, y'a quand mĂȘme moins d'Ă©trangers que de racistes en France hein. Non j'veux dire si j'ai l'choix j'aime autant m'engueuler avec les moins nombreux quoi. Bon alors un Suisse, oh la la, pfeuu, j'men fous moi. Mais en tous cas c'est pas un noir le mec. D'abord parce qu'il y a pas de raisons que ça soient toujours les mĂȘmes qui dĂ©rouillent. Et puis deuxiĂšmement si c'est un noir c'est facile. Un noir. Non parce qu'un Belge et un Suisse on peut s'gourrer mais un noir... On les appelle comme ça exprĂšs nous d'ailleurs. Ouais mais ils le font pas mĂ©chament la plupart. Non parce qu'on dit heu par exemple parce que nous on est, si vous voulez quand, parce qu'on, par exemple j'veux dire on, mais... tout petits dĂ©jĂ . Et des fois mĂȘme leurs parents. Ouais pas tous m'enfin la plupart quand mĂȘme. Alors lĂ le mec heu, non lĂ , normal, le mec. Ah ouais parce que non, si vous voulez parce que non, parce que c'est l'histoire d'un mec bon d'accord, si on veut, mais c'est l'histoire d'un mec qu'est sur l'pont d'l'Alma le mec. Et c'est l'histoire d'un mec qu'est sur l'pont d'l'Alma bon d'accord, si on veut, mais c'est l'histoire d'un mec qu'est sur l'pont d'l'Alma et qui regarde dans l'eau, le mec. Pas con le mec hein. Ah ouais parce que moi j'l'croyais pas ben j'ai Ă©tĂ© voir et ben c'est vrai hein. Les mecs sur l'pont d'l'Alma y regardent mĂȘme pas dans l'eau hein. Les mecs y passent tous les jours heu sur l'pont d'l'Alma hein et ben... y'aurais pas d'eau dessous, passeraient quand mĂȘme. C'est con parce que nous on passe sur les ponts Ă cause qu'y a d'l'eau dessous hein. On irait pas faire un dĂ©tour hein tu parles. Alors les mecs y disent "ah ben on sait pas oĂč passe notre pognon" ils regardent pas alors. Alors le mec y regarde tout ça puis ça l'interresse tout ça, bon. Alors au bout d'une demie heure, ouais parce que normalement l'histoire ça dure une demie heure mais moi j'abrĂšge. Alors au bout d'une demie heure y'a un autre mec qu'arrive, normal aussi hein le mec, blanc. Il arrive et alors qu'est ce qu'il voit, il voit un mec qu'est lĂ depuis une demie heure dis donc et qui regarde dans l'eau le mec hĂ© ! Parce que lui lĂ , j'veux dire le mec, bon... bon, et... l'autre si vous voulez parce que... maintenant y'a 2 mecs. Non prenez des notes hein parce que j'vais pas rĂ©pĂ©ter hein. Alors il s'approche et puis il dit "heu dites donc heu ouais..." le mec comme ça t'sais, comme ça "et qu'est ce que vous faites a regarder dans l'eau y lui dit" le mec, au Suisse. Alors l'autre y dit "ah ben j'suis emmerdĂ© parce que j'ai laissais tomber mes lunettes dans la Loire." Parce que le pont d'l'Alma c'est sur la Seine. Ah ça si on sait pas on comprend que dalle hein. Ouais, ouais, Ă c't'endroit lĂ c'est la Seine. Alors, justement parce que c'est pour ça qu'elle est rigolote l'histoire en fait. Alors heu, alors le mec, alors parce que l'autre y dit "j'ai laissĂ© tomber mes lunettes dans la..." faut quand mĂȘme pas prendre les Suisses que pour des cons. Non, y'a des belges dans l'tas. Alors, alors le mec, parce que quand mĂȘme y dit "j'ai laissĂ© tomber mes lunettes..." alors l'autre y dit "eh oh hĂ© ! ouah" il lui dit comme ça t'sais, comme ça t'sais, comme ça t'sais "eh c'est pas la Loire c'est la Seine hĂ© !" Elle est rigolote hein ? Non mais elle est pas finite lĂ . Ouais, ouais, parce que dĂ©jĂ lĂ elle est marrante mais aprĂšs... attends, attends, attends, alors le mec parce que l'autre y dit "c'est pas la Loire c'est la Seine" bon tout ça, il est con. Alors, attends, alors l'autre il lui dit "oh ben vous savez moi sans mes lunettes !" Elle est rigolote hein ?
Cest l'histoire d'un mec last shot courir pour un espoir; Lâhomme marche seul le pas lourd. Solitaire nâentendant rien comme sourd. Il erre comme une Ăąme en peine. Dans les couloirs de cet anneau banal. la musique plantĂ©e dans les oreilles. rien ne sera plus pareil . Triste, il respire Ă peine. On dirait quâil a mal. A quoi pense-t-il. Sur ses lĂšvres disparaĂźt la trace dâunLa fessĂ©e, câest cette pratique qui consiste Ă gifler le gras du bouli avec sa main ou un objet quelconque. Retour sur une pratique rĂ©servĂ©e aux adultes avertis. PubliĂ© initialement le 19 juin 2014 Les fesses, aussi nommĂ©es rĂ©gion glutĂ©ale, distinguent lâhomme du vulgaire quadrupĂšde. Chez les primates, leur rebondi permet le confort de la station assise, chez lâHomme elles sont dâautant plus imposantes que la station debout dĂ©veloppe les muscles fessier tout en en marquant joliment le pli. LibĂ©rant ainsi ses mains permettant la crĂ©ation dâoutils, lâHomme doit toute son humanitĂ© Ă ses fesses. Comme le disait Pierre Desproges lui-mĂȘme Si nous asseyons cĂŽte Ă cĂŽte un employĂ© de banque que nous appellerons A et un Ă©pagneul breton que nous appellerons Catherine â en hommage Ă Catherine de MĂ©dicis qui Ă©tait pas mal velue elle aussi â et si nous disons Haut les mains ! », seul lâĂ©pagneul breton se casse la gueule. » Les fesses sont-elle pour autant le propre de lâHomme ? Non, puisque je viens de dire que les singes en avaient aussi. Mais câest leur usage qui distingue la bĂȘte de lâĂȘtre Ă©voluĂ© que nous sommes. Câest bien la fessĂ©e, au sein dâun rapport entre adultes consentants, qui redonne aux fesses leurs lettres de noblesse⊠Correctement exĂ©cutĂ©e, la fessĂ©e peut mĂȘme produire des paillettes. Tout dans le bouli appelle Ă la fessĂ©e ; je dirais mĂȘme quâelle accomplit, Ă©panouit un cucul. La paume de la main est creuse pour sâadapter Ă la forme ronde et gĂ©nĂ©reuse de notre rĂ©gion glutĂ©ale, câest bien connu. De plus la fessĂ©e ne se pratique pas habillĂ©-e, ou alors par des personnes de peu de goĂ»t elle suppose une certaine nuditĂ©, dĂ©voilant, sans oser lâaffirmer puisque de dos, les parties les plus sensibles du/de la partenaire dĂ©vĂȘtu-e. Enfin la fessĂ©e ne se pratique pas nâimporte comment. Elle se distingue en cela de la vulgaire tape sur le cul administrĂ©e par ces mecs un peu lourds qui se croient revenus Ă lâĂąge de pierre. Elle nĂ©cessite une mise en scĂšne, câest-Ă -dire lâanticipation qui permet dâen savourer lâattente⊠La fessĂ©e, un peu dâHistoire Dans lâAntiquitĂ© Lâhistoire de la fessĂ©e Ă©rotique semble remonter aussi loin que lâĂ©rotisme lui-mĂȘme. Câest que cette pratique est flatteuse pour les courbes fĂ©minines, comme le remarquait dĂ©jĂ Ovide au Ier siĂšcle La mĂȘme posture ne convient pas Ă toutes. Que celle qui brille par les attraits du visage, sâĂ©tende sur le dos ; que celle qui sâenorgueillit de sa croupe Ă©lĂ©gante, en offre Ă nos yeux toutes les richesses. » Ovide, LâArt dâAimer La fessĂ©e au XVIIIĂšme La fessĂ©e connaĂźt un vĂ©ritable boom et devient LA pratique dĂ©pravĂ©e par excellence quâon se plaĂźt Ă Ă©voquer dans tout les romans licencieux. MĂȘme les plus grands noms de la littĂ©rature deviennent libidineux lorsquâil est question de tape sur le bouli, Ă commencer par Jean-Jacques Rousseau lui-mĂȘme Comme mademoiselle Lambercier avait pour nous lâaffection dâune mĂšre, elle en avait aussi lâautoritĂ©, et la portait quelquefois jusquâĂ nous infliger la punition des enfants quand nous lâavions mĂ©ritĂ©e. ⊠Mais aprĂšs lâexĂ©cution, je la trouvai moins terrible Ă lâĂ©preuve que lâattente ne lâavait Ă©tĂ© et ce quâil y a de plus bizarre est que ce chĂątiment mâaffectionna davantage encore Ă celle qui me lâavait imposĂ©. ⊠Jâavais trouvĂ© dans la douleur, dans la honte mĂȘme, un mĂ©lange de sensualitĂ© qui mâavait laissĂ© plus de dĂ©sir que de crainte de lâĂ©prouver derechef par la mĂȘme main. » Rousseau, Les confessions. En rĂ©alitĂ©, Rousseau est loin de faire preuve dâaudace. Le sujet est pour ainsi dire Ă la mode et mĂȘme son ami Diderot, lâauteur des EncyclopĂ©dies, se prĂȘte au jeu de lâĂ©criture grivoise avec une certaine originalité⊠En effet, en 1759, un certain Marquis de Croismare sâexile en province, au grand dam de Diderot et ses amis. Ces derniers dĂ©cident alors dâentamer une correspondance dans le but dâattirer le Marquis Ă Paris, se faisant passer pour⊠une pudique religieuse ! LâĂ©change sâintensifiera jusquâĂ inspirer Diderot pour son roman La Religieuse dont voici un extrait qui vous donnera une idĂ©e assez prĂ©cise de la teneur de ces lettres [la mĂšre supĂ©rieur du couvent] lâa fait venir dans sa cellule, la traite avec duretĂ©, lui ordonne de se dĂ©shabiller et de se donner 20 coups de discipline. La religieuse obĂ©it, se dĂ©shabille, prend sa discipline, et se macĂšre ; mais Ă peine sâest-elle donnĂ© quelques coups, que la supĂ©rieure devenue compatissante, lui arrache lâinstrument de pĂ©nitence, se met Ă pleurer, dit quâelle est bien malheureuse dâavoir Ă la punir » Diderot, La Religieuse. LâapothĂ©ose de lâart de la fessĂ©e est atteinte dans les rĂ©cits de Sade, le cĂ©lĂšbre auteur qui bouleverse ses critiques contemporains Tout ce qui est possible Ă lâimagination la plus dĂ©rĂ©glĂ©e dâinventer dâindĂ©cent, de sophistique, de dĂ©goĂ»tant mĂȘme, se trouve amoncelĂ© dans ce roman bizarre, dont le titre pourrait intĂ©resser et tromper les Ăąmes sensibles et honnĂȘtes », critique le journal des Petites Affiches. TantĂŽt considĂ©rĂ© comme un libertin, tantĂŽt comme un pur sadique, il met en scĂšne dans son roman Justine ou les Malheurs de la Vertu ce quâune femme pauvre et vertueuse doit traverser dans une sociĂ©tĂ© inĂ©galitaire et violente pour tenter de survivre. Dans cet extrait, câest un moine qui abuse ainsi de son autoritĂ© Tiens-toi bien ma coquine », me dit-il, tu vas ĂȘtre traitĂ©e comme la derniĂšre des misĂ©rables ». Je reçois Ă ces mots cinquante coups, mais qui ne prennent que depuis le milieu des Ă©paules jusquâĂ la chute des reins exclusivement. » Sade, Justine ou les malheurs de la vertu. La fessĂ©e, mais pourquoi ? Dis-nous, Britney, pourquoi la fessĂ©e ? La fessĂ©e et son rapport Ă la hiĂ©rarchie sociale La fessĂ©e Ă©rotique se comprend dĂ©finitivement Ă travers sa sociologie. Elle marque un rapport de domination physique qui est aussi un rapport de domination sociale. Il nâest pas innocent que chez Musset encore, au XIXĂšme, ce soient Ă nouveau des moines qui lâadministrent dans Gamiani ou deux nuits dâexcĂšs â Câest par lĂ que la femme pĂšche, câest par lĂ quâelle doit souffrir ! dit le moine dâune voix sĂ©pulcrale. ⊠Elle sâexpose bravement toute nue, Ă©cartant les cuisses, les tenant Ă©levĂ©es. Les coups pleuvaient ; le bourreau Ă©tait impassible. ⊠Ma tante restait inĂ©branlable, criant par moments Plus fort !⊠ah !⊠plus fort » Câest que la fessĂ©e est punition du supĂ©rieur Ă lâinfĂ©rieur, Ă lâinverse dâune bataille Ă coups de poings entre deux boxeurs Ă©gaux, et que, contrairement Ă la gifle, elle ne permet pas la rĂ©plique. Ainsi des moines transforment lâacte de conFESSion en acte⊠de fessĂ©e tout court ! La fessĂ©e et le rapport Ă lâenfance Humiliante, elle rappelle Ă nous son origine enfantine et lâimpuissance que nous avions face Ă lâautoritĂ© parentale. Et ce lien entre le chĂątiment reçu par lâenfant et les plaisirs des adultes nâest pas sans laisser rĂȘveur jusquâĂ Freud lui-mĂȘme Depuis les confessions de Rousseau, il est connu de tous les Ă©ducateurs que la douloureuse stimulation de la peau des fesses est une des racines Ă©rotisantes de lâobjet passif de la cruautĂ© masochisme » Ayant une confiance en Freud situĂ©e Ă peu prĂšs au mĂȘme niveau que celle que je porte au PĂšre NoĂ«l, je me garderai cependant de conclusions hĂątives. La fessĂ©e et la recherche de la pureté⊠dĂ©tournĂ©e. La fessĂ©e est entrĂ©e dĂ©finitivement dans lâimaginaire collectif grĂące aux flagellations expiatoires religieuses, et ce dĂšs les origines du christianisme. En effet, dans la typologie chrĂ©tienne le corps est opposĂ© Ă lâĂąme et câest le corps qui, corruptible, est susceptible de pĂ©cher. La fessĂ©e ou la flagellation en gĂ©nĂ©ral permet donc de corriger ce corps faible. On retrouve cette mĂȘme dynamique dans lâensemble des mouvements sado-masochistes occidentaux. Elle devient donc dâautant plus attirante quâelle dĂ©vie cette intention premiĂšre vertueuse. Ainsi la nourrice de Rousseau et bien dâautres avec elle ont dĂ» se rendre compte de cette Ă©trange dualitĂ© que Guillaume Apollinaire explique dans Les exploits dâun jeune Don Juan DĂ©jĂ , autrefois, lorsque jâavais dix ans, ma mĂšre, Ă cause dâune bĂȘtise que jâavais faite, mâavait pris entre ses cuisses, ĂŽtĂ© mes culottes et avait tapĂ© dur sur mes petites fesses, de telle façon, quâaprĂšs la premiĂšre douleur, jâavais conservĂ© toute la journĂ©e un sentiment de voluptĂ©. » Il faut dire quâavant mĂȘme dâĂȘtre punitive ou sĂ©ductrice, la fessĂ©e est⊠curative ! AsclĂ©piade, au IIĂšme siĂšcle avant J-C., prĂ©tendait guĂ©rir les maniaques⊠par la fessĂ©e. Au VĂšme siĂšcle, Coelius Aurelianus suggĂšre cette pratique comme traitement au dĂ©lire Ă la mĂ©lancolie Ă©rotique ». Valescus de Tarente propose mĂȘme de soigner lâimpuissance et la nymphomanie Ă grands coups de fessĂ©e, comme le souligne Alexandre Dupouy dans son Anthologie de la fessĂ©e de la flagellation ! On expliquait les vertus curative de la fessĂ©e de deux façons soit parce quâelle stimule le corps, comme lorsquâon suggĂšre dâutiliser des orties !, soit parce quâelle permet la pĂ©nitence de lâĂąme face Ă aux divinitĂ©s. Quelque chose me dit que ces jeunes femmes ne vont pas au catĂ©chisme. Alors, la fessĂ©e soumission ou audace libĂ©ratrice ? Pour ce qui est de lâanatomie, le sujet est clair, et comme le proverbe italien le dit Sotto lâumbilico, ne veritate ne religions » sous le nombril, ni vĂ©ritĂ© ni religion. Mais derriĂšre le nombril ? Le popotin a le mĂ©rite dâĂȘtre un impensĂ©, une zone de libertĂ© le fessier est Ă©rotique Ă condition que son propriĂ©taire le veuille bien, Ă lâinverse des seins qui pĂątissent parfois malgrĂ© eux dâune forte charge Ă©rogĂšne. Il peut ĂȘtre une masse de graisse flasque ou un rebondi appĂ©tissant, câest selon. La fessĂ©e nâexiste que pour le plaisir de celui qui la reçoit, câest donc Ă lui de lâĂ©rotiser. Sans cela, ce nâest quâun simple chĂątiment corporel parmi dâautres chĂątiment religieux, traitement mĂ©dical, punition enfantine⊠Un bon rĂ©sumĂ© de la situation ambivalente dans laquelle se retrouve la fessĂ©e se trouve dâailleurs dans la dĂ©finition du fouet par le dictionnaire de lâAcadĂ©mie de lâhumour français de 1934 La terreur des gosses, lâespoir des vieillards. » La fessĂ©e dans le Kama Sutra⊠ObsĂ©dĂ©s par la religion et/ou la psychanalyse, ces auteurs français passent peut-ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© de ce qui reste, au fond, le plus important le plaisir. Il vaut mieux sâexiler un peu et partir en des contrĂ©es lointaines, grĂące au fameux Kama Sutra Les coups sont une sorte de mignardise », annonce dâemblĂ©e le Kama Sutra, qui dĂ©taille les sons, sifflements et petits cris accompagnant une bonne fessĂ©e. Ainsi le son Phat ! » imite-t-il le bambou que lâon fend. Phut », le son dâun objet qui tombe dans lâeau⊠Mais on peut aussi agrĂ©menter lâaffaire avec lâimitation du bourdonnement des abeilles, du roucoulement de la colombe et du coucou, du cri du perroquet, du piaillement du moineau, du sifflement du canard, de la cascadette de la caille et du gloussement du paon ». » â La fessĂ©e Ă confesse, LibĂ©ration. Remarquez comme le Kama Sutra encourage Ă lâinventivitĂ© ! Abandonnez le fouet, aux origines culpabilisantes et religieuses, le plat de la main routinier ou les tapettes Ă mouches en forme de coeur ! Et pourquoi pas une fessĂ©e avec un iPad ? Une anthologie de Jean dâOrmesson ? Vos liasses de cours de lâannĂ©e derniĂšre ? VoilĂ , ça câest de la fessĂ©e originale ! Ă vous de vous approprier et de rĂ©nover lâantique art de la fessĂ©e ! Cet article est rĂ©digĂ© dans un but ludique, il ne fait en aucun cas lâapologie dâaucun type de violence physique ou morale, mais traite de la fessĂ©e en cas de pratique consentie et apprĂ©ciĂ©e. Si vous ou un de vos proches vous sentez concernĂ©-e par la maltraitance physique vous pouvez contactez le 119 allĂŽ enfance en danger, pour les personnes mineures 3977 contre la maltraitance des personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es 3919 concernant les violences conjugales et/ou contre les femmes. AnasseKazib, c'est l'histoire d'un mec Comme un Franc-tireur Partisan Anasse Kazib se jette dans l'arĂšne, le regard droit et la parole
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RO40228510 COLUCHE, C'EST L'HISTOIRE D'UN MEC. 1986. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 106 pages. Illustré de nombreuses photos en couleur et en noir et blanc, dans et hors texte. Couverture recouverte d'une feuille plastique transparente et autocollante. Etiquette de code sur le dos. Etiquette
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