JacintoRigau-Ros i Serra naît à Perpignan le 18 juillet 1659. C’est dire qu’il est catalan et sujet du roi d’Espagne. Quatre mois plus tard, par le traité des Pyrénées, le Roussillon est annexé au royaume de France. Fils de tailleur, Jacinto est destiné à reprendre la boutique familiale. Mais la mort précoce de son père et le Accueil Formation Métiers de la Pierre Écoles Formations et Stages Compagnonnage Adresses Utiles Les Carrières Carte de France des Carrières Autorisation d'Exploiter Techniques d'Extraction Auvergne / Rhône Alpes Bourgogne / Franche Comté Bretagne Centre / Val de Loire Corse Grand Est Hauts de France Ile de France Normandie Nouvelle Aquitaine Occitanie Provence / Alpes Côte d'Azur Vie de Roche Les Pros 01 Ain 02 Aisne 03 Allier 04 Alpes-de-Haute-Provence 05 Hautes-Alpes 06 Alpes-Maritimes 07 Ardèche 08 Ardennes 09 Ariège 10 Aube 11 Aude 12 Aveyron 13 Bouches-du-Rhône 14 Calvados 15 Cantal 16 Charente 17 Charente-Maritime 18 Cher 19 Corrèze 2A Corse-du-Sud 2B Haute-Corse 21 Côte-d'Or 22 Côtes-d'Armor 23 Creuse 24 Dordogne 25 Doubs 26 Drôme 27 Eure 28 Eure-et-Loir 29 Finistère 30 Gard 31 Haute-Garonne 32 Gers 33 Gironde 34 Hérault 35 Ille-et-Vilaine 36 Indre 37 Indre-et-Loire 38 Isère 39 Jura 40 Landes 41 Loir-et-Cher 42 Loire 43 Haute-Loire 44 Loire-Atlantique 45 Loiret 46 Lot 47 Lot-et-Garonne 48 Lozère 49 Maine-et-Loire 50 Manche 51 Marne 52 Haute-Marne 53 Mayenne 54 Meurthe-et-Moselle 55 Meuse 56 Morbihan 57 Moselle 58 Nièvre 59 Nord 60 Oise 61 Orne 62 Pas-de-Calais 63 Puy-de-Dôme 64 Pyrénées-Atlantiques 65 Hautes-Pyrénées 66 Pyrénées-Orientales 67 Bas-Rhin 68 Haut-Rhin 69 Rhône 70 Haute-Saône 71 Saône-et-Loire 72 Sarthe 73 Savoie 74 Haute-Savoie 75 Paris 76 Seine-Maritime 77 Seine-et-Marne 78 Yvelines 79 Deux-Sèvres 80 Somme 81 Tarn 82 Tarn-et-Garonne 83 Var 84 Vaucluse 85 Vendée 86 Vienne 87 Haute-Vienne 88 Vosges 89 Yonne 90 Territoire de Belfort 91 Essonne 92 Hauts-de-Seine 93 Seine-Saint-Denis 94 Val-de-Marne 95 Val-d'Oise 971 Guadeloupe 972 Martinique 973 Guyane 974 La Réunion 976 Mayotte Belgique Sculpteurs Présentation des Sculpteurs Mur photo des Sculpteurs Les Outils Équipements de Protection Découpe de la pierre Mesures & Tracés Taillants Smille & Têtu Masses Massettes & Maillets Pic Chasse & Ciseaux Boucharde Chemins de Fer Limes Râpes & Rifloirs Perçage Ponçage Polissage La Forge Les Autres Machines Fournisseurs Outils & Machines Anciens Outils Techniques Dessins Principes Les Moulures La Balustrade Les Piliers Les Fontaines Les Encadrements Les Cheminées L'Opus Romain La Sculpture La Vision L'Approche Les Matériaux Les Outils Taille Directe Modèles Copie Artiste - Le Statut Symboles Glossaire La Gravure L'Art de la Lettre Les Outils La Technique Les Écritures Le Rechampissage Générateur de texte Nos Statues Modèles Modèles de Puits Modèles de Bancs Modèles d'Encadrements Modèles de Lucarnes Modèles de Fontaines Modèles de Gargouilles Modèles de Modillons Modèles de Mascarons Modèles d'Armoiries Modèles de Motifs Sculptés Modèles de Cadrans Solaires Pose Choisir un Dallage Poser du Dallage Poser du Revêtement Services Zones de gel Une Carrière Sous Ma Maison ? Centre Technique CTMNC Entretien Nettoyer les façades Nettoyer les sols Protéger la pierre Réparer la pierre Art du Levage Les Musées Glossaire Bibliographies Biblio-Inventaire Biblio-Architecture & Pose Biblio-Taille de pierre Biblio-Sculpture Biblio-Carrières et Régionalisme Biblio-Sécurité Biblio-Divers Biblio-Adresses Annonces Offres d'Emploi Demandes d'Emploi Contacts La Collec... Cartes Postales Dessins Peintures Images Timbres Outils Objets Photographies Les Chansons Dessine-moi un Tailleur P'tite Histoire Jeux Le Casque !!! Fuit l'apprenti Mot à Appareiller Cherchez les pierres Différences Puzzles Les Écrasés Quoi ! Que ! Quizzzzz Les Troutrous Mots Croisés Pierrébus Humour Lapidum Museum Mascarons VIP Ex'pressionne Histoires Drôles Pierroscope Contact LA CHANSON DU TAILLEUR DU PIERRE Louis-Charles Poncy vers 1850 Refrain En avant le maillet d'acier Il donne une âme au bloc grossier. En avant le maillet d'acier. Vive le travail nourricier ! Honte à qui chôme encore Loin des chantiers rivaux ! Avril a fait éclore Les fleurs et les travaux. Frères, je vous arrive Avec la joie au coeur; Et vite qu'on m'inscrive Au livre du Cinq mois, dans nos villages, J'ai, trompant les ennuis, Taillé seuils et dallages Et margelles de puits. La boucharde et l'aiguille Résonnaient tour à tour, Et du printemps qui brille Appelaient le Morbleu ! les belles pierres Que pour nous, dans les airs, Fait jaillir des carrières La mine aux sourds éclairs ! A nous ces blocs énormes Notre bras sait comment Du flanc des monts informes On tire un Palais que l'on contemple Dans les grandes cités; Arc-de-triomphe, temple, Chefs-d'oeuvre au loin cités Tous ces frontons augustes Qu'on se montre du doigt, C'est à nos mains robustes, C'est à nous qu'on les L'adepte qui voyage, Le coeur plein d'avenir, Partout, sur son passage, Salue un souvenir. Il lève la paupière Et lit, d'un oeil joyeux, Ces poèmes de pierre Qu'ont écrits ses Un roi, par nos ancêtres, Fit, sur le sol hébreu, Bâtir un temple aux prêtres Plus encor qu'au vrai Dieu. Fils de l'architecture, Venez, dit-il voici Des lettres de roture Soyez nobles aussi. »Refrain Mais des gloires plus vieilles Déjà sacraient nos droits, Car sur les sept merveilles, On nous en devait trois. Jardins aux murs splendides, Temple qu'un fou brûla, Antiques pyramides Notre blason est là !Refrain Comme nos braves pères, Les premiers compagnons, Créons des jours prospères A l'art où nous régnons. Gardons dans nos écoles L'équerre et le compas, Et que ces beaux symboles Règlent partout nos CARRIERS Pierre DUPONT 1850 Cliquez pour voir la partition L'homme jadis habitait les cavernes Et disputait son séjour au lion, Buvant la pluie amassée aux citernes; Il a changé son habitation. L'esprit, menant les muscles intrépides, A su bâtir des monuments altiers, Creuser des puits, dresser des pyramides; Reconnaissons l'ouvrage des Race intrépide et dure Dont le cœur guide la main Arrache au flanc de la nature La pierre, le granit qui dure, Pour abriter le genre humain bis On reconnait leur trace d'âge en âge, Avec Moïse, au temps de Pharaon, De la mer Rouge ils séchaient le passage, Ils remuaient des blocs pour Salomon. Les monuments de la Grèce et de Rome, Conception des plus vastes cerveaux, La cathédrale ou Dieu se montre à l'homme Avaient pour base, ô carriers! Vos travaux.Refrain Parlerons-nous du Paros, du Carrare, D'où sont sortis les déesses, les dieux, Marbre vantés dont la terre est avare. Et dont l'éclat rendrait jaloux les cieux Quand Phidias, quand depuis Michel Ange Font Jupiter, ou Moïse, ou Venus, Jusqu'à leurs pieds si le bloc se dérange, C'est par l'effort des carriers inconnus.Refrain Il me souvient qu'aux jours de mon enfance, Quand mes regards embrassaient l'horizon, J'avais pour borne une montagne immense D'ou s'arrachaient les pierres de Couzon Le bruit des pics sonnant dans les carrières Un ouvrier me dit d'un air vainqueur Enfant, Lyon est sorti de ces pierres, J'entends les pics résonner dans mon cœur.Refrain Or. ce carrier, il me faut le dépeindre ; C'est j'en suis sûr, le type du Gaulois De grands yeux bleus qui ne savent pas feindre, Des cheveux roux, et de l'or dans la voix ; Grands pieds des mains à trancher la montagne, A protéger le faible sans éclat ; Reste a penser si sa douce compagne Doit être heureuse avec cet homme Là !Refrain Toujours égal, au jour comme à la toise, Son travail fait, rend ses enfants joyeux ; J'en ai connu d'autres, aux bords de l'0ise, Qui n'avaient pas ces clartés dans les yeux ; Comme a Montrouge ils travaillaient sous terre, Et ne sortaient qu'au coucher du soleil ; Ah! Bonnes gens! Il faut un cœur de père Pour s'accroupir en un métier pareil !Refrain Que vous ayez pour témoins de vos peines Les éperviers ou les chauves-souris, De vos sueurs et du sang de vos veines Dorénavant nous connaissons le prix, Les viaducs de nos routes ferrées Sont dans l'azur de lumineux témoins Criant à tous que vos peines sacrées Vous donnent droit à des repos divinsLE PETIT TAILLEUR DE PIERRE Louis GABAUDE 1966 C'était un petit tailleur de pierre Sans beaucoup d'éclat, Je crois bien que son nom était Pierre, Pierre ou Nicolas. Il faisait des heures supplémentaires, Savez-vous pourquoi ? Pour sculpter le corps d'une bergère Qui ne l'aimait pas. Quand il l'eut ciselée toute entière De la tête aux bras, Il la déposa dans sa chaumière, Au creux de ses draps. Je ne sais si, la nuit, la bergère Se requinquilla, Mais, au matin, le tailleur de pierre Se pétrifia. Je tiens cette histoire de mon père ; Mais, moi qui suis là, Je vous prouve qu'il n'était pas Pierre, Ni même Nicolas. Ecoutez " Le Petit Tailleur de Pierre " par Louis Gabaude Votre navigateur n'est pas compatible LA BALLADE DU TAILLEUR DE PIERRE Louis GABAUDE 1966 Avec l'accent de nos Cévennes Mon père un jour m'a confié L'humble chanson, ballade ancienne, Des vieux tailleurs trop oubliés Ceux qui n'ont pas bâti Saint-Pierre En l'honneur de la papauté Ceux qui sont morts sans vanité Frappez, frappez, tailleurs de pierre Phidias a bien sculpté Athènes Montré Vénus dans sa beauté D'autres serti dans la Touraine De grands châteaux d'oisiveté Mais vous, esclaves de naguère D'Angkor à Brest, vous nous taillez Des ponts du Gard, puis mendiez Frappez, frappez, tailleurs de pierre Pour Sidrobriens, durs à la peine Vous les Bretons, en sa beauté, N'avez taillé que des fontaines, De lourds chenets, des seuils crottés, Des croix perdues sous le lierre, Des tours de puits, des escaliers, Des meules pour le vieux meunier, Frappez, frappez, tailleurs de pierre Princes tailleurs, mon cœur espère Que ceux qui font notre cité N'auront pas moins d'honnêteté Frappez, frappez, tailleurs de pierre Ecoutez " La Ballade du Tailleur de Pierre " par Louis Gabaude Votre navigateur n'est pas compatible LE TAILLEUR DE PIERRE Chanson Compagnonnique de La Gaieté 1944 Couplet 1 Compagnon, le coq matinal A claironné l'éveil du monde Du soleil le rouge fanal Te convie aux tâches fécondes Lève-toi, marche à ton labeur, N'entends pas la voix qui murmure " Le cric est lourd, la pierre est dure ! " Si le courage a fui ton cœur Écoute l'immense nature Te lancer cet appel vainqueur Refrain Allons ! Allons ! La Coterie Redresse-toi, massette en main Travaille comme on prie Sans haine et sans envie En parcourant la vie Regarde en haut, tu iras loin ! Couplet 2 Ton caillou est là qui t'attend Et ta boucharde te réclame. Bien qu'ils soient inertes, pourtant Nos outils possèdent une âme. Et c'est eux qui poussent ce cri " Ne laisse pas la rouille impure Étendre sur nous sa morsure Et de là gagner ton esprit. Nous périrons de la blessure Vois ton oeuvre qui te sourit ! "Refrain Couplet 3 Par la règle et le ciseau, Par le compas et l'équerre, Taille un parement sans défaut Et des moulures complémentaires Fais des ponts, fais des escaliers, Des rampants aux courbes joyeuses, Fais des tombeaux, d'une main pieuse ; Suivant des rites du métier Et, d'une âme victorieuse, Dresse des monuments altiers !Refrain Couplet 4 Laisse aux pauvres gens sans métier Les emplois dans les ministères. Tu as pour bureau ton chantier Et ta broche pour secrétaire, Et sa pointe dira demain Aux hommes, mieux qu'un long grimoire, Ton dur labeur, ta pure gloire L'oeuvre de tes habiles mains. Mais pour vivre dans les mémoires. Il faut se donner aux humains !Refrain Couplet 5 Celui qui fit cette chanson Est Compagnon tailleur de pierre. "La Gaieté", lui fait un bon nom; A Villebois, gît sa carrière. Compagnon, dans un jour prochain, Si vous faites ce court voyage, Nous descendrons, comme d'usage, A la cave, et sans loin ni frein, En trinquant au Compagnonnage Nous entamerons ce refrain !RefrainLE ROCK DU ROC Ami carriers, vous aussi vous avez droit à votre "tube de l'été". Atlas Copco, le roi du perfo de carrier..., vous a concocté un vieux rock vintage dans les années 70 Une mélodie pour sept instruments et marteau-perforateur Le Roc du Rock Et dire que vous aviez raté ça !... Instrumental au son sixties, avec cuivres et orgue arrangements de Mario PagaroEcoutez "Le rock du roc" par Mario Pagaro Votre navigateur n'est pas compatible JE SUIS UN TAILLEUR DE PIERRES Paroles et musique Jacques Hustin et Michel Noiret Interprètes Jacques Hustin Je suis un tailleur de pierres Un bien modeste artisan Mais il y a dans ma soupière De quoi nourrir mes enfants Le maillet est mon seul maître Il rythme mon quotidien Prolongement de mon être La force qui me soutient Dans mon atelier résonnent le ciseau et le burin Mais la pierre que je façonne est pareille à mon destin Marbre, granit ou calcaire Banc public ou cathédrale Il faut qu'elles soient d'équerre Je n'ai pas d'autre morale Pierre tendre, pierre dure Le burin est au labeur Le temps peut vous faire injure La beauté est en vos coeurs Dans mon atelier résonnent le ciseau et le burin Mais la pierre que je façonne est pareille à mon destin Ainsi, de l'humble chaumière Aux fastueux monuments Tous les murs sont fait de pierre Qu'importe les ornements Angulaire ou clef de voûte Chacune est un élément Toutes sont égales à toutes La sagesse est leur ciment Ecoutez " Je suis un tailleur de pierres " par Jacques Hustin Votre navigateur n'est pas compatible LA MARCHE DES TAILLEURS DE PIERRE Chanson des bâtisseursChanson extraite de la comédie, musicale et théâtrale, pour enfants "LE RÊVE DE TIBERE" Livret de Paul Madec Paroles et musique Paul Madec Cher compagnon bis Pour devenir un bon tailleur Il te faut montrer force et cœur bis Et fendons là, la pierre bis Notre destin bis Nous le tenons dans nos burins Nos marteaux et nos pauvres mains bis Et fendons là, la pierre bis Beaux chevaliers bis Nous sommes de bons ouvriers Prenez-nous pour quelques deniers bis Et fendons là, la pierre bis Noble Marquis bis Vous ne craindrez point l'ennemi Derrière nos mâchicoulis bis Et fendons là, la pierre bis S'il plaît au ciel bis Nous habillerons de dentelles Les cathédrales et les chapelles bis Et fendons là, la pierre bis Le bois, le fer bis Redoutent les vers et la rouille Longtemps dureront nos gargouilles bis Et fendons là, la pierre 4 fois Ecoutez " La Marche des Tailleurs de Pierre " par Paul Madec Votre navigateur n'est pas compatible LE TAILLEUR DE PIERREChanson de Compagnons Paroles Anonyme Musique traditionnel Interprètes Compagnons de Nîmes Depuis Paris jusqu'à Valence, J'ai fait cent lieues sans travailler, Une Coterie m'a crié je pense, Y'a de l'ouvrage à Montpellier. Tout en entrant dans cette ville, J'entends les compagnons chanter. Et m'approchant d'une boutique, Le maître, moi j'ai salué. Auriez-vous maître, mon bon maître, Un peu d'ouvrage à me donner ? J'ai dans mon sac une herminette, Qui demande à se dérouiller. L'ouvrage ici ne manque guère, Pour celui qui sait travailler. Nous avons des corniches à faire, Des chapiteaux à retourner. Avec la pierre qu'on me donne, J'ai donc taillé le chapiteau, Le dé, le fût et la colonne, Qui va supporter le bandeau. Le maître a dit à la bourgeoise, Nous avons là un bon ouvrier. Et puisque notre fille est grande, Il nous faudrait les marier. La fille prend sa quenouillette, Et près de moi s'en vient filer. Tandis que de mon herminette, Je taille volume et larmier. Écoutez-moi Tailleur de Pierre, Brave Compagnon étranger. Mon père veut, aussi ma mère, Vous donner ma fleur d'oranger. Merci, merci de vos avances, Ma belle enfant, vous le savez, J'ai commencé mon Tour de France, Et je désire l' " Le tailleur de pierre " par les Compagnons de Nîmes Votre navigateur n'est pas compatible LE TAILLEUR DE PIERREChanson de Compagnons Paroles Anonyme Musique traditionnel Interprètes La Bamboche ou Marc Robine Depuis Paris jusqu'à Valence, J'ai fait cent lieues sans travailler, Depuis Paris, petite ville, À Montpellier, bien renommée. Tout en entrant dedans la ville, J'entends les compagnons chanter. Bien le bonjour, tailleurs de pierre ! Et vous le maître de chantier. N'auriez-vous pas ouvrage à faire, Pour un compagnon étranger ? Mais si, mais si, répond le maître, pourvu qu'il sache travailler... Prends donc ta pierre sur la place, Et ton marteau va la tailler ! Il prend sa pierre et il la pique, La fait pareille à un papier. Le bourgeois dit à la bourgeoise Ah ! mon Dieu ! Quel bon ouvrier ! Nous avons notre fille aînée, S'il la veut, faut la lui donner. La fille prend sa quenouillette, Sur le chantier, s'en va filer Bien le bonjour, tailleur de pierre ! Voulez-vous pas vous marier ? Je vous remercie, Demoiselle, De l'honneur que vous me faisez. Mais j'ai mon Tour de France à faire, S'il plaît à Dieu, le " Le tailleur de pierre " par La Bamboche Votre navigateur n'est pas compatible DÉJÀ MAL MARIÉE, DÉJÀChanson de Bretagne Paroles Inconnu Musique traditionnel Cette chanson traditionnelle bretonne sur le thème de la mal mariée évoque la plainte d'une jeune fille suite à son mariage forcé avec un tailleur de pierre. Mon père m'a mariée à un tailleur de pierre bis Le lendemain des noces m'envoie à la carrière bisRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué ! bis Le lendemain des noces, m'envoie à la carrière bis Et j'ai trempé mon pain dans le jus de la pierre bisRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué ! bis Et j'ai trempé mon pain dans le jus de la pierre bis Par là vint à passer le curé du village bisRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué !bis Par la vint à passer le curé du village bis Bonjour Monsieur l'curé, j'ai deux mots à vous dire bisRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué ! bis Bonjour Monsieur l'curé, j'ai deux mots à vous dire bis Hier m'avez faites femme, aujourd'hui faites moi fille bisRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué ! bis Hier vous m'avez faites femme, aujourd'hui faites moi fillebis De fille je fais femme, de femme je fais point fille bis Quand on est marié c'est pour la vie entièreRefrain Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée, gué ! bisEcoutez la version de " Déjà mal mariée, déjà " par le Chœur de la Joyeuse Garde Votre navigateur n'est pas compatible LES TROIS MAÇONS JOLISChanson de tailleurs de pierre Paroles Anonyme Musique traditionnel Interprète Gabriel Yacoub C'est trois maçons jolis de leur pays s'en vont bis De leur pays s'en vont tous trois plein d'assurance Avec le cœur joyeux de faire leur tour de France Le plus jeune des trois savait bien travailler bis savait bien travailler habile à son ouvrage Il a bien su gagner le cœur de sa Picarde La Picarde lui dit "C'est toi maçon joli bis C'est toi maçon joli qui taille bien la pierre Soulève mon jupon tu verras ma carrière" Le gars n'y a pas manqué son jupon a levé bis Son jupon a levé et aussi sa chemise fine Il s'est mis à tailler dans la pierre la plus fine Au bout de six semaines, grand mal de cœur la prend bis Grand mal de cœur la prend, aussi grande souffrance Fallu le médecin pour calmer la patiente C'est un maçon joli qu'a couché dans mon lit bis Qu'a couché dans mon lit et troublé ma fontaine Et moi pauvre fillette je reste dans les peines Ecoutez " Les trois maçons jolis" par Gabriel Yacoub Votre navigateur n'est pas compatible TAILLEUR DE PIERREComposition originale Paroles et musique Paul FANE Musiciens P. Fane chant et guitare - Daniel Célérier guitare et choeurs Nick Manley mandoline - William Boulestin basse - Fabrice Mangeret batterie et choeurs Arrangements Fane, Octàn et Boulestin Mixage Fane et Boulestin Fane/1991/Octàn 1993-1994 Le col ouvert sur leur pourpoint Ils vous regardent de leurs yeux verts En indiquant du bout des mains Les bâtisseurs coupant des pierres Et tout au près des traces blanches Des chaux et des ciments d'hier Les mains posées au creux des hanches En pardonnant cette poussière Qui partira quand un dimanche s'élèvera un monastère, un monastère Refrain Tailleur de pierre courbant l'échine Courbant son dos dans la poussière Éreinté par le poids du fer Celui des feux et des vitraux Tailleur de pierre, souffleur de verre Dans la lumière de leur tombeau Tailleur de pierre, tailleur de pierre, tailleur de pierre Un monastère, une cathédrale Ou peu importe qu'il soit sacré Un monument posé sur toile Que l'architecte a dessiné Le maître d'œuvre de son compas Mesure un angle ou son carré L'ogive absente vibre déjà Sous son crayon juste taillé Une clef de voûte, transept droit Où s'évertuent des ouvriers, des ouvriers Puis il étend dans la fondure de son manteau Son bras raidi, le doigt tendu d'une voix sûre Compte la pierre, les coups de scie Puis il écrit chaque calcul Au coin de son grand rouleau gris Des nombres et puis vieilles formules Connues bien seulement de lui Planches secrètes de ses modules De ses bâtisses gardées sur lui, gardées sur lui Quand au soleil il se fait tard On entend la voix des maçons S'échapper comme des tâches noires Dans la clarté des palançons Le ciseau tiède d'un tailleur Le maillet chaud près d'un relief Le compagnon près d'un sculpteur Oublié sur l'ébauche des nefs Rappellent aux hommes que pour un choeur Des vies ont usé leurs griefs, leurs griefsEcoutez " Tailleur de pierre " par Paul Fane Votre navigateur n'est pas compatible LES OUVRIERS DU SOIRComposition originale Paroles Paul FANE Musique Paul FANE Interprète Paul FANE Il s'élève des corbeaux sur le ciel orangé Dans la lumière du soir où les hommes vont coucher Des roussettes qui s'envolent des mutules ombragées Des chapiteaux géants, des frontons, des larmiers Sur le sol des onglets et des emboutissoirs Des oiseaux épuisés, des maillets, des planoirs Des tas de chaux vive et des ciments gris et noirs Que la poussière divise et disperse dans le soir Marteler, cisailler, écrouir, guillocher, Epuisés, suspendus dans le vide, l'ouvrier Erige avec ses larmes et ses reins qui se brisent Les ornements sacrés et les cintres des ogives Les contreforts géants, la croisée du transept Et la flèche qui darde les éthers comme un sceptre Le déambulatoire éclairé des fenêtres Où les prêtres baiseront le pied bot des évêques Et ils tombent de sommeil pour dix siècles d'histoire Ouvriers rubiconds réchauffés par le vin Ces tailleurs oubliés des romaines mémoires Sous la pierre si épaisse des hauts socles divinsTU SERAS TAILLEUR, MON FILS, AUSSIComposition originale Paroles Paul FANE Musique Paul FANE Interprète Paul FANE Mon vieux grand-père était tailleur, son père un tailleur avant lui. Ils y ont laissé tout leur cœur, tu seras tailleur, mon fils, aussi. J'aurais préféré couturier, ou bien coiffeur, tout autre chose mais quand la rosace est taillée, c'est comme le bon Dieu qui te cause. La pierre triomphe des saisons, elle triomphe aussi des hommes le temps qui passe à ses raisons, dans la pierre c'est toutes les sommes Mon vieux grand-père était tailleur et son père l'était avant lui comme ton père tu seras tailleur touché par cette grâce Malithe Mon vieux grand-père était tailleur, son père tailleur avant lui. Ils y ont laissé tout leur cœur, tu seras tailleur, mon fils, aussi. J'aurais préféré couturier, ou bien coiffeur, tout autre chose mais quand la rosace est taillée, c'est comme le bon Dieu qui te cause. C'est comme le bon Dieu qui te " Tu sera tailleur, mon fils, aussi " par Paul Fane Votre navigateur n'est pas compatible LA FILLE DU TAILLEUR DE PIERREComposition originale Paroles MORGANE Musique MORGANE Interprète MORGANE Passe et repasse et repasse devant moi si tu veux, je ne bougerai pas, pas un cil. Danse, et redanse, et redanse autour de moi, si tu veux, je resterai là, immobile. Mélange les mauvais ressorts sur le faux si tu veux, je ne perdrai plus, plus jamais le fil. Ecrit-moi, chante-moi, mime-moi, ta flamme si tu veux, ça ne réchauffera pas mon cœur Tu es la fille du, du tailleur de pierre, du tailleur de pierre. Tu n'es qu'une statue, mon cœur bat dans la pierre, mon cœur bat dans la pierre. Pose et repose et repose-toi contre moi si tu veux, je ne dormirai pas, je n'ai pas d'exil. Touche-la, embrasse-la, serre-la, plus fort sous mes yeux, ça n'atteindra pas mon cœur Tu es la fille du, du tailleur de pierre, du tailleur de pierre. Tu n'es qu'une statue, mon cœur bat dans la pierre, mon cœur bat dans la pierre. Moi j'attends celui qui cassera ce corps en mille morceaux, à coups d'amour, en briques de projets simplement fantastiques, moi j'attendrai dix ans encore, guettant le sort. S'il le faut approche-toi, si tu viens, il bat pour toi, si tu veux bien, il bat pour toi, si tu veux Tu es la fille du, du tailleur de pierre, du tailleur de pierre. Tu n'es qu'une statue, mon cœur bat dans la pierre, mon cœur bat dans la " La fille du tailleur de pierre " par Morgane Votre navigateur n'est pas compatible LA PREMIÈRE CATHÉDRALEComposition originale Paroles Frank Thomas Musique Gilbert Bécaud Interprète Gilbert Bécaud 1975 © BMG Music Publishing France Jamais on n'a approché d'aussi près les étoiles Qu'en bâtissant un jour La première cathédrale Alléluia... Jean le tailleur de pierre Est venu à pied De son Limousin Et du bas Languedoc Yves le charpentier Et ses deux cousins Trois hivers en terre Pour les fondations Seront nécessaires Mais les murs tiendront Jamais on n'a approché d'aussi près les étoiles Qu'en bâtissant un jour La première cathédrale Alléluia... C'est de l'Île de France Que viennent les chênes Et les peupliers Et les maçons assemblent Les poutres, les voûtes Sur les grands piliers Pose tes lumières Maître vitrier Et que le soleil Soit ton prisonnier Jamais on n'a approché d'aussi près les étoiles, jamais Qu'en bâtissant un jour La première cathédrale Alléluia... Les gens lèvent la tête Où les architectes Lancent les clochers Et de la basse ville Les truands, les filles Comptent leurs péchés En cet an de grâce L'an mille trois cents Lui qui nous regarde Il sera content Jamais on n'a approché d'aussi près les étoiles Qu'en bâtissant un jour La première cathédrale Alléluia... La crosse de l'évêque Frappe par deux fois La porte aux clous d'or Et l'on chante au parvis Les pieds nus on suit Les bourgeois d'abord A genoux la ville C'est ici ton cœur La foi te délivre En une clameur Jamais on n'a approché d'aussi près les étoiles Qu'en bâtissant un jour La première cathédrale Alléluia...Ecoutez " La première cathédrale " par Gilbert Bécaud Votre navigateur n'est pas compatible LE TAILLEUR DE GRANITComposition originale de 1946 Paroles Théodore Botrel Musique Charles de Sivry Interprète Théodore Botrel Sur le bord de l'Océan C'est moi qui taille la pierre. Cogne l'ami Pierre ! J'ai pour amis, sur la terre, Le mauve et le goéland ... Cogne et pan, pan, pan ! Que seras-tu dans un an, Fier granit du Finistère ? Cogne, l'ami Pierre ! Soutiendras-tu la Chaumière, Ou le Palais d'un puissant ? Cogne et pan, pan, pan ! Sur la route, au coin d'un champ, Ne seras-tu pas Calvaire ? Cogne, l'ami Pierre ! Ou ben, dans un cimetière, Joli tombeau rose et blanc ? Cogne et pan, pan, pan ! De Sainte Anne ou de Saint Jean Seras-tu l'image austère ? Cogne, l'ami Pierre ! Ou l'image mensongère D'un célèbre courtisan ? Cogne et pan, pan, pan ! Tu me maudiras souvent Peut-être, alors, pauvre pierre, Cogne, l'ami Pierre ! Mais, va, l'Avenir, ma chère, Te vengera sûrement ... Cogne et pan, pan, pan ! Avant qu'il ne soit longtemps, A son tour le pauvre hère, Cogne, l'ami Pierre ! Sera réduit en poussière Par le grand marteau du Temps ! ... Cogne et pan, pan, pan ! CHANSON DES TAILLEURS DE PIERREComposition originale Paroles Marcel Rabillier Musique Philippe Bonnier Interprète Marcel Rabillier Refrain Entends sous les arbres de pierre à l'aube d'un lointain printemps des oiseaux figer la prière voler vers les vitraux du temps. O Compagnon Tailleur de Pierre de tes mains de roches polies tu éveilles au lit des carrières les vierges de nos embellies. L'ombre des contreforts où s'appuyait ta loge vibre encore à ta voix, aux cris des Compagnons et ta marque est gravée au mur que j'interroge sous l'insistant regard d'étranges modillons. Puis j'effleure du pas la dalle qui résonne tu es là qui revêts l'épaule des Vertus. Tu caresses d'amour la gorge des colonnes et habilles d'étoiles le granit des statues.Refrain Les princes de ce monde et leurs brutes stupides ont brisé tes damnés, violenté tes élus. Mais au nom de quel dieu décider qu'on lapide la rose épanouie au creux de tes mains nues ? Aux ruines du couchant sur ma terre promise ta pierre mutilée m'est refuge souvent. Je suis à tes côtés chercheur d'or qui tamise une batée d'étoiles aux rivières du vent.Refrain Augustin t'enseigna au siècle des aurores que l'unité est forme essentielle du beau » et tu offres à la mer des pierres qui implorent les ciels démesurés où pêchent nos bateaux. L'océan éternel au pied du sanctuaire ferle ses voiles blanches autour des rochers nus et je songe en cueillant l'écume des nuits claires qui retient les étoiles de ton regard perdu. RefrainEcoutez " La chanson des tailleurs de pierre " par Marcel Rabillier Votre navigateur n'est pas compatible STONE CORNER Paroles Bob Marley Musique Bob Marley Interprètes Bob Marley & The Wailers The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. Sing it, brother! The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. You're a builder - here I am a stone. Don't you think and refuse me 'Cause the things people refuse, Are the things they should use. Do you hear me? Hear what I say! The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. Tell me what! The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. Here I am, baby. I'm a builder's stone. Don't you pick and refuse me, listen! The things people refuse, Are the things they should use. Do you 'ear me? Hear what I say! The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. The stone that the builder refused, Will always be the head cornerstone. I can be soft as a pillow. Weep like a willow. Caress and bring happiness. Don't refuse me, don't you refuse. Don't, don't, don't you refuse. LA PIERRE ANGULAIRE La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire, chante le frère ! La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire Tu es un bâtisseur bébé et moi je suis une pierre Ne me ramasse pas pour plus tard me jeter Car vois-tu la plupart des choses que rejettent les gens Sont des choses qu'ils feraient mieux d'utiliser M'entends-tu ? Ecoute ce que je te dis ! La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire Dis-moi pourquoi ? La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire Je suis là chérie Et moi je suis une pierre Ne me ramasse pas pour plus tard me jeter, écoute ! La plupart des choses que rejettent les gens Sont des choses qu'ils feraient mieux d'utiliser M'entends-tu ? Ecoute ce que je te dis ! La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire La pierre que rejette le bâtisseur Sera toujours la pierre angulaire Je peux être doux comme un oreiller Pleurer comme un saule Caresser et apporter le bonheur Ne me refusez pas, ne vous refusez pas Ne, ne, ne vous refusez pasEcoutez " Stone Corner " par Bob Marley Votre navigateur n'est pas compatible LIKE A ROLLING STONE Paroles Bob Dylan Musique Bob Dylan Interprètes Bob Dylan Once upon a time you dressed so fine You threw the bums a dime in your prime, didn't you ? People'd call, say, "Beware doll, you're bound to fall" You thought they were all kiddin' you You used to laugh about Everybody that was hangin' out Now you don't talk so loud Now you don't seem so proud About having to be scrounging for your next meal. How does it feel How does it feel To be without a home Like a complete unknown Like a rolling stone ? You've gone to the finest school all right, Miss Lonely But you know you only used to get juiced in it And nobody has ever taught you how to live on the street And now you find out you're gonna have to get used to it You said you'd never compromise With the mystery tramp, but know you realize He's not selling any alibis As you stare into the vacuum of his eyes And say do you want to make a deal? How does it feel How does it feel To be on your own With no direction home Like a complete unknown Like a rolling stone ? You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns When they all come down and did tricks for you You never understood that it ain't no good You shouldn't let other people get your kicks for you You used to ride on the chrome horse with your diplomat Who carried on his shoulder a Siamese cat Ain't it hard when you discover that He really wasn't where it's at After he took from you everything he could steal. How does it feel How does it feel To be on your own With no direction home Like a complete unknown Like a rolling stone ? Princess on the steeple and all the pretty people They're drinkin', thinkin' that they got it made Exchanging all precious gifts But you'd better take your diamond ring, you'd better pawn it babe You used to be so amused At Napoleon in rags and the language that he used Go to him now, he calls you, you can't refuse When you got nothing, you got nothing to lose You're invisible now, you got no secrets to conceal. How does it feel How does it feel To be on your own With no direction home Like a complete unknown Like a rolling stone ? COMME UNE PIERRE QUI ROULE Il fut un temps où tu étais bien habillée, Tu jetais une pièce aux clochards du temps de ta splendeur, n'est ce pas ? Des gens venaient, te disaient fais attention poupée, tu es condamnée à tomber un jour Tu pensais qu'ils étaient tous en train de te faire marcher Tu avais l'habitude de te moquer De tous ceux qui traînaient alentour Maintenant tu ne parles plus si fort Maintenant tu ne sembles plus si fière D'avoir à mendier pour ton prochain repas. Que ressent-on ? Que ressent-on ? Quand on est à la rue Comme une parfaite inconnue Comme une pierre qui roule ? Tu as fréquenté les meilleures écoles il est vrai, Mademoiselle Solitaire Mais tu sais que tu n'y as acquis qu'un vernis Et personne ne t'a jamais enseigné comment vivre dans la rue Et maintenant tu découvres qu'il faudra que tu t'y fasses Tu disais que tu ne te compromettrais jamais Avec le mystérieux vagabond, mais maintenant tu te rends compte Qu'il ne vend pas d'alibis Quand tu plonges dans le vide de ses yeux Et tu lui demandes s'il veut bien conclure un marché. Que ressent-on ? Que ressent-on ? Quand on est à la rue Comme une parfaite inconnue Comme une pierre qui roule ? Tu ne t'es jamais retournée pour regarder les regards furieux des jongleurs et des clowns Quand ils venaient faire leurs tours rien que pour toi Tu n'as jamais compris que ce n'est pas bon De laisser d'autres gens prendre leur pied à ta place Tu chevauchais un cheval de chrome avec ton diplomate Qui portait sur son épaule un chat siamois Ce fut très dur, non, lorsque tu découvris Qu'il n'était pas ce qu'il était supposé être Après qu'il t'ait pris tout ce qu'il pouvait te voler Que ressent-on ? Que ressent-on ? Quand on est à la rue Comme une parfaite inconnue Comme une pierre qui roule ? Princesse sur ton clocher et tout ce joli monde Ils boivent, pensent que pour eux c'est arrivé Echangent toutes sortes de cadeaux et choses précieuses Mais tu ferais mieux d'enlever ta bague de diamant, tu ferais mieux de la mettre en gage bébé Cela t'amusait tellement De voir Napoléon en haillons et du langage qu'il utilisait Va le trouver maintenant, il t'appelle, tu ne peux plus refuser Quand on a rien, on n'a rien à perdre Tu es invisible maintenant, tu n'as plus de secrets à dissimuler. Que ressent-on ? Que ressent-on ? Quand on est à la rue Comme une parfaite inconnue Comme une pierre qui roule ? Écoutez " Like a rolling stone " par Bob Dylan Votre navigateur n'est pas compatible Trouverune entreprise d’accueil est la condition indispensable pour être apprenti. Sans entreprise, le CFA ne peut pas valider votre inscription. La recherche d’un contrat d’apprentissage est une véritable recherche d’emploi, qui peut prendre du temps. Il vaut mieux s’y prendre au plus tôt. Le CAD (Centre d’aide à la décision) de la chambre de métiers et de l’artisanat de 8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 1006 Aujourd'hui dans Culture mode, j'ai eu envie de vous parler des tailleurs urbains qui est un ancien métier mais que l'on peut trouver encor de nos jours. Etant donné qu'il y a beaucoup à dire sur ce métier et sur ce qui l'entoure, pour pas que mon article soit trop long à chaque fois, je vais le faire en 2 parties ainsi il sera plus aisé à le lire. Le métier était réservé aux hommes. On les appelait tailleurs d'habit pour les différencier des tailleurs de pierre. Le tailleur dérivant du mot taille qui voulait dire "coupe" créait les différentes pièces composant les vêtements d'après les désirs exprimé par leur clients. Comment procède-t'on à la confection d'un habit ? C'est assez simple et chaque couturière de nos jours se reconnaîtront dans les gestes à suivre. Tout d'abord il prenait les mensurations, puis il définissait la forme du vêtement et choisissait le tissu. Venait ensuite le travail en atelier, il dessinait un premier patron appellé "patronage". Grâce à cette étape importante , prenait la naissance du vêtement. Ensuite grâce au patron il pouvait découper le tissu et rassembler les différentes pièces à grands points. C'est à l'essayage qu'on pouvait voir si il y avait certaines choses à rectifier. Parfois c'était le tailleur qui le faisait mais la grand majorité du temps c'était les couturières qui s'y collaient, il fallait ajuster le vêtement selon la morphologie pour un tombé parfait. Une fois cette étape de passé, on pouvait enfin coudre définitivement les pièces et rajouter les détails manquants comme la boutonnière, les poches, surpiqures... des tailleurs dans la coupe et dans le choix du tissus Le statut des tailleurs était important. Dans les grands centres urbain, la majorité d'entre eux travaillaient pour une clientèle aisée, ce qui leur permettait d'avoir des revenus confortables. Il existait une confrérie qui se réunissait à Paris à l'hôpital de la Trinité le jour de l'Ascension, sur les jetons de la communauté daté du XVIIème siècle il y avait sur le revers une paire de ciseaux de tailleurs entre deux houppes*. Le plus célèbre tailleur fut Langlée qui se distinguait par un style bien à lui et qui habillat entre autre Mme de Sévigné. Passage de Sévigné-Lettres Suard Le roi arrive ; le tailleur dit Madame , il est fait pour vous. On comprend que c'est une galanterie; mais qui peut l'avoir faite? C'est Langlée , dit le roi. C'est Langlée assurément, dit madame de Montespan; personne que lui ne peut avoir imaginé une telle magnificence ; c'est Langlée , c'est Langlée tout le monde répète, C'est Langlée; les échos en demeurent d'accord, et disent , Les tailleurs furent longtemps les seuls à vêtir tant les hommes que les femmes ! Jusqu'au XVIIème siècle ils avaient le privilège exclusive des habits d'homme mais aussi des robes féminines !!! En effet, les couturières n'étaient pas habilitées à faire des vêtements et devaient s'en tenir à effectuer uniquement à coudre des ourlets, resserrer ou élargir les jupes... La formation Les conditions de la formation des tailleurs,variaient selon les villes. Sous l'ancien Régime, l'apprenti tailleur parisien devait ainsi faire trois ans de formation puis trois ans de campagnonnage avant de réaliser un chef-d'oeuvre. il pouvait alors, après exament devant les maîtres, s'installer en tant qu'artisan. Barthélemy de Laffenas, un tailleur d'Henri IV Barthélemy de Laffemas, né en 1544, connu en tant qu'économiste français, fut un temps le tailleur d'Henri IV. En effet il entra à la cour de Nanterre à l'age de 18 ans. Mais il fit mauvaise fortune en travaillant pour une clientèle certes prestigieuse car en effet à cette époque les habits étaient particulièrement sobres et donnaient davantage au repassateur qu'au couturier ! Les formations à ce métier sont peu nombreuses et souvent inadaptées, et la main d’œuvre manque cruellement, dans tous les domaines chez le maître-tailleur, dans les industries, ou dans les usines qui fabriquent la mesure industrielle, mais aussi dans le prêt-à-porter. De nos jours il y a très peu de tailleurs en France, ainsi une association s'est monté afin de permettre à ceux qui le désirent de pouvoir passer un cap de tailleur. L’Association pour la Formation des Tailleurs propose une formation continue à tous ceux qui souhaitent excercer ce métier. L'enseignement est supervisé par des Maîtres-Tailleurs et les stagiaires se rendent en entreprise pour y effectuer un stage au cours de leur formation voici quelques sites à visiter des maîtres tailleurs si desfois vous voulez vous faire tailler un costar lol ! Le premier est le signe de l'élégance et de la modernité et le deuxième est chic et élégance avec un savoir faire puisque Lions Maitre Tailleur existe depuis 1926 Lions Maître tailleur 2 avenue Malaussena Nice son blog J'ai pris mes sources dans le magazine, Nos ancêtres vie et métier, Wikipédia, Wikisource et Lions Maître tailleur. A demain LeTrésor des contes. du Trésor des Contes . 1948 (vol. I) - 1962 (vol. XIII) Le Trésor des contes est un recueil de près d'un millier de contes collectés en Auvergne par Henri Pourrat et publiés en treize volumes dans la collection Blanche aux éditions Gallimard entre 1948 (volume I) Lifestyle Le premier passage d'un défilé présente la tendance et annonce le succès… ou le fiasco. Qu'en est-il chez Alexander McQueen pour l'hiver prochain ? Premier look du défilé Alexander McQueen un manteau bleu marine croisé aux revers et accents blancs accentuant la taille. © Ik Aldama Le 11 février dernier, l'industrie de la mode commémorait les 10 ans du décès de Lee Alexander McQueen. Sarah Burton, son bras droit, a depuis repris la direction artistique de la maison appartenant à Kering, le groupe de François-Henri Pinault, propriétaire du Point. L'héritière de McQueen continue d'exalter l'exigence de son ancien mentor tout en y apportant une touche de romantisme. McQueen n'est plus synonyme de rébellion. Burton présente des collections dont la sensibilité se niche parfaitement entre art et premier passage est un manteau bleu marine croisé aux revers et accents blancs accentuant la taille. Si ce look est des moins extravagants, il annonce par contre une collection qui met en avant le tailleur. Alexander McQueen, avant ses défilés spectacles et l'écriture de sa légende, fut un jeune apprenti sur Savile Row, la mythique rue des tailleurs de Londres. Sarah Burton rend donc hommage à ce métier nécessitant dextérité et patience. Le look est associé à une paire de cuissardes noires chez Alexander McQueen, la femme est toujours prête à en découdre. Les bijoux graphiques et le mini-sac en bandoulière sont les preuves que Burton est au courant des tendances actuelles. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Le tailleur roi d'Alexander McQueen Le batch cooking des grands chefs Pour ce début d’année 2020, Le Point consacre un hors-série sur le batch cooking. Ce nouveau concept venu des pays anglo-saxons consiste à préparer un grand nombre d’ingrédients et de plats à l’avance le week-end pour gagner du temps lors de vos dîners en semaine. Soyez le premier à réagir Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Mathieu le plus célèbre tailleur du royaume, se fait confier une importante mission : restaurer la couronne ancestrale. Le roi Alexandre compte la porter lors des célébrations du 200e anniversaire de la construction du château. Mais, malheur ! La couronne a disparu ! L’entrepôt adjacent à l’atelier
Publié le 06/04/2015 à 1811, Mis à jour le 10/04/2015 à 1132 Francesco Smalto, dans sa boutique parisienne, rue François-Ier, ouverte en 1970. ARCHIVES MASION SMALTO Cet artisan originaire de Reggio di Calabria, à la pointe de la péninsule, monta à Paris à peine majeur et habilla hommes politiques et têtes couronnées de ses costumes à la coupe sobre et architecturée. Il est décédé, dimanche à Marrakech, à l'âge de 87 ans. Bon sang ne saurait mentir, l'Italien Francesco Smalto avait la fibre pour la sculpture comme son père ébéniste. Mais il cherchera néanmoins à se distinguer de ce dernier en faisant de beaux lainages et des tissus d'exception l'unique étoffe de son l'âge de 8 ans, on raconte que le jeune Francesco confectionnait déjà les costumes du théâtre de marionnettes de son village natal de Reggio di Calabria, à l'aide de torchons de cuisine volés à sa mère. Trois ans plus tard, il apprend les rudiments de la coupe en cours du soir, au lieu de faire ses devoirs. À 14 ans, son oncle tailleur le prend sous son aile et lui inculque les bases du métier. Mais l'apprenti ne pense déjà plus qu'à Paris, ses célèbres couturiers et ses grands faiseurs de de la majorité à peine sonné, Francesco Smalto s'empresse donc de faire ses valises, gagne la capitale française sans un sou en poche et s'installe dans une chambre de bonne sans chauffage de la rue de Richelieu en novembre 1951. Très vite, il décroche un stage chez son concitoyen Antonio Christiani, suivi d'embauches successives dans les maisons Vauclair, Nicolle ou Camps. Au sein de cette dernière où il travaille pendant sept ans, il devient premier coupeur et côtoie un autre débutant» transalpin qui ouvrira, lui aussi, sa maison à l'ombre de la tour Eiffel Emanuel Ungaro. Rapidement, sa silhouette se dessine. Elle se situe entre la ligne des artisans napolitains et celle de leurs confrères anglais de Savile Row Toutes ces années de formation pouvaient sembler suffisantes, mais le Calabrais tient tout de même à faire un détour par les États-Unis, pour découvrir d'autres techniques de montage, plus light», influencées par le sportswear, avant de lancer sa propre griffe pour homme dans un appartement de la rue de la Boétie, l'année de ses 35 ans. Rapidement, sa silhouette se dessine. Elle se situe entre la ligne des artisans napolitains et celle de leurs confrères anglais de Savile Row. La vraie différence de Smalto, c'est une quête de légèreté et de souplesse dans l'architecture intérieure des vestes, la composition des entoilages et la simplification des finitions. Il y a aussi l'épaule maison qui se remarque par le montage de la manche en crête, un revers toujours large et cranté haut, la ceinture du pantalon taillée dans le même tissu que le costume…Sean Connery aussi bien que François MitterrandFrancesco Smalto ne cherche pas à révolutionner l'habillement masculin, mais à mettre au point des modèles sur-mesure qui flattent la silhouette de ses clients, quels que soient leurs petits défauts et degré d'embonpoint. Il y a aussi les boutonnières et mille petits points fait à la main qui font toute la richesse de ses créations. Mais ces dernières ne sont bien évidemment pas l'essentiel du savoir-faire de ce véritable tailleur à notre époque où cette terminologie et toutes ces petites finitions ne veulent plus dire grand-chose tant elles ont été galvaudées par des marques qui proposent du demi-mesure ou de la confection personnalisée. D'ailleurs, il n'était pas le dernier à pester sur le sujet dès qu'on lui demandait de raconter son 1970, il ouvre une boutique avec pignon sur la rue François-Ier. Neuf ans plus tard, cet unique magasin parisien de la marque toujours en activité passe de 100 à 600 mètres carrés sur quatre niveaux. Durant ces années 1970 et 1980, le nom de la maison résonne comme une valeur sûre. À l'époque, son savoir-faire, son art et sa constance lui valent d'habiller aussi bien Sean Connery que François Mitterrand, Jean-Paul Belmondo, le roi Hassan II du Maroc, Francis Bouygues et, bien sûr, Charles Aznavour qui, dans Je m'voyais déjà, lui rend hommage sans le citer en chantant Le cœur léger et le bagage mince, j'étais certain de conquérir Paris. Chez le tailleur le plus chic, j'ai fait faire ce complet bleu qu'était du dernier cri». Parmi les clients, il y avait également le président gabonais Omar Bongo à qui le plus français des sartori italiens n'aurait pas fourni que des costumes. Condamné pour proxénétisme aggravé en 1995, Francesco Smalto a dès lors pris ses distances avec la l'année suivante, son bras droit Franck Boclet est nommé directeur artistique de la maison. Cinq ans plus tard, celle-ci est cédée à la société personnelle d'Alain Duménil. En 2007, la jeune styliste Youn Chong Bak reprend les rênes de la création. Depuis vingt ans, le fondateur n'avait plus qu'un rôle de conseiller de la maison qui porte son nom. Et de réserver ses apparitions aux défilés de la griffe, avec cette sobre discrétion similaire à ses créations.
Lesmatériaux étaient fournis par le Maître d’Ouvrage, celui qui commandait l’exécution des travaux et qui les payait. Le maître d’oeuvre les répartissait à ses ouvriers-compagnons. Les architectes étaient en rapport constant avec les ouvriers. Ci-dessus des architectes aux compas – Viollet-le-Duc. djellza2009 La morale c est qui seme le vnet recoltent la tempete georgie j'ai pas compris la morale... djellza2009 ce lui qui provoque des différends risque la querelle. Autrement, quand on provoque de petits troubles, on en récolte de plus importants. Ce proverbe signifie également que quand on provoque le désordre, il ne faut pas s’étonner des conséquences. georgie le tailleur du roi, c'est une histoire ou un roi ce fait arnaquer par de prétendus tailleurs qui sont en fait des voleurs, non ? Si c'est bien cette histoire, je ne vois pas trop le rapport entre la morale et l'histoire... georgie oups je me suis trompé d'histoire...

Lecastoiement ou instruction du pere a son fils. Ouvrage moral en vers, composé dans le treizieme siecle. Suivi de quelques pieces historiques, et morales aussi en vers et du même siecle. Le tout précédé d'une dissertation sur la langue des Celtes. Avec quelques nouvelles observations sur les étimologies [par Étienne Barbazan], Lausanne

Fabliaux du XIIe et du XIIIe Un roi avait un excellent tailleur, et ce tailleur avait, parmi ses compagnons, un premier garçon fort habile, nomme Nidui. Aux approches d’une grande fête, le roi manda son tailleur, et lui livra plusieurs riches étoffes dont il voulait tirer différents habits, afin de célébrer dignement la fête. Le maître aussitôt mit tout son monde à l’ouvrage ; mais pour qu’on ne pût rien voler, un chambellan fut chargé par le prince de veiller dans le lieu ou l’on travaillait, et de ne pas perdre les ouvriers de vue. Un jour, le chambellan voulut à dîner régaler de miel le tailleur et ses garçons. Nidui venait de sortir dans ce moment, et le chambellan proposa de l’attendre. Ce serait bien fait, répondit le maitre, si mon premier garçon aimait le miel ; mais je sais que Nidui ne l’aime pas, et qu’il préférera manger son pain sec. » Le drôle ne disait cela que par malice, et pour avoir, aux dépens de son garçon, une portion plus forte. Celui-ci, quand il rentra, apprit avec quelque dépit le tour qu’on lui avait joué. Néanmoins, il dissimula son ressentiment pour pouvoir mieux se venger ; et ayant trouvé l’occasion de parler au chambellan en particulier Je crois devoir vous prévenir d’une chose importante, lui dit-il, c’est que notre maître a le cerveau dérangé, et que, de temps en temps, et aux changements de lune surtout, il lui prend des quintes si dangereuses, qu’on est obligé de le lier et de le battre. Ainsi tenez-vous sur vos gardes, car dans ces moments-là, il ne connaît plus personne, et s’il vous trouvait sous sa main, ma foi, je ne répondrais pas de vos jours. — Vous me faites peur, répondit le chambellan ; mais, dites-moi, peut-on prévoir à quelques signes la prochaine venue d’un accès ? Je le ferais lier alors, et corriger si bien que personne n’aurait à craindre de lui. — À force d’avoir vu de ces sortes de scènes, continua le garçon, nous avons appris à les prévoir. Si vous le voyez chercher çà et là, frapper la terre du pied, se lever, jeter son escabelle, c’est un signe que sa folie le prend. Sauvez-vous alors, ou employez tout aussitôt le remède dont vous m’avez parlé. — Eh bien ! nous l’emploierons, dit l’officier, soyez tranquille. » Quelques jours après, Nidui trouve le moyen d’enlever adroitement et sans être aperçu de personne les grands ciseaux du tailleur. Celui-ci, qui en avait besoin pour couper, cherche autour de lui ; il se lève, regarde à terre, s’impatiente, frappe du pied, jure et finit par jeter de colère son escabelle au loin. Le chambellan aussitôt appela du monde on saisit le prétendu fou, et on le bâtonne jusqu’à ce que les bras qui frappent tombent de lassitude. Lorsqu’il fut délié, il s’informa de ce qui lui avait attiré ce traitement on le lui apprit. Alors il appela son garçon, et lui demanda depuis quand il était fou Sire, répondit Nidui, c’est depuis le jour que je n’aime plus le miel. » Cette réponse expliqua l’énigme, et l’aventure prêta beaucoup à rire aux dépens du tailleur. “Le Tailleur du Roi et son Sergent”, recueil de Barbazan, tome II, page 131.

Textesde références, Un peu d'histoire 16 juin 2017. Ces métiers de maçon et tailleur de pierre comme bien d’autres, évoluent pour s’ajuster aux nouveaux enjeux des performances de fonctionnement de nos bâtis. Ces transformations ne sont pas nouvelles. Il suffit de se replonger dans cet opus « Artisans français : étude historique.

Le Vaillant Petit Tailleur » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie juniorLe Vaillant petit tailleur est un conte des frères Grimm. Affrontement de géant, Arthur Rackham, 1909. Les personnages[modifier modifier le wikicode] Le vaillant petit tailleur c'est le héros de l'histoire. Il est vaillant mais aussi orgueilleux. Il décide de partir en quête d'aventures gonflé de fierté après avoir tué 7 mouches. Le roi il va mettre en défi le vaillant petit tailleur à qui il a promis des terres et sa fille qu'il ne veut pourtant pas lui donner. La princesse fille du roi promise au vaillant petit tailleur. Les géants personnages qui affrontent le vaillant petit tailleur. La paysanne vendeuse de confiture qui vend une partie de sa marchandise au vaillant petit tailleur au début de l'histoire. L'écuyer messager du roi. Résumé[modifier modifier le wikicode] C'est l'histoire d'un petit tailleur qui un jour tua sept mouches, qui ont été attirées par la tartine de marmelade qu'il était en train de manger. Fier de son exploit, il se confectionna une ceinture où il marqua dessus ; sept d'un coup. Il partit en voyage. En chemin, il rencontra un géant dans une caverne. Le géant le mit au défi pour voir s'il est aussi fort qu'il le disait. Après avoir prouvé sa vaillance au géant, le petit tailleur reprit sa route et se retrouva dans un jardin royal où il s'endormit. Quand le roi le vit il prit peur de lui à cause de ce qui est marqué sur sa ceinture. Il avait peur qu'il le tue et tout son peuple. Il décida de lui demander de tuer des géants dans une forêt, en récompense il lui donnera sa fille en mariage. Après, il revint voir le roi et lui demanda d'attraper une licorne et enfin il lui demande d'attraper un sanglier. Enfin, le petit tailleur se maria avec la fille du roi, ainsi le tailleur fut et resta roi toute sa vie.
Lesagents du centre des impôts de Peoria, dans l'Illinois, paraissent plutôt ordinaires aux yeux de leur apprenti, David Foster Wallace. Mais à mesure qu'il s'immerge dans une routine pénible La corporation des maîtres marchands tailleurs d’habits, c’est ainsi qu’on les appelait en style officiel, était une des plus anciennes de Paris. A côté d’elle, non moins vénérable par son antiquité, vivait assez prospère la corporation des maîtres marchands pourpointiers, c’est-à-dire marchands de pourpoints. Ainsi, l’artisan qui faisait l’habit et celui qui faisait le pourpoint appartenaient à ceux communautés distinctes, entendez rivales. On connaît la différence de l’habit et du pourpoint. L’habit était le vêtement extérieur qui couvrait le buste et descendait au-dessous de la ceinture, plus ou moins bas, selon la condition de la personne. Le pourpoint s’arrêtait à la ceinture ; c’était une espèce de veste, qui parfois n’avait pas de manches. Furetière, à l’article du Pourpoint, dit que les tailleurs et pourpointiers se réunirent en vue de faire cesser les différends perpétuels qu’ils avaient ensemble, les pourpointiers prétendant que les tailleurs, qui n’étaient pas marchands, n’avaient pas droit de faire des fournitures, c’est-à-dire de vendre des étoffes pour les habits qu’on leur commandait. Les tailleurs d’habits et les pourpointiers, en effet, se réunirent, l’an 1655, en une seule communauté, à qui on donna de nouveaux statuts. Il fut établi par ces statuts que l’inspection et la surveillance des travaux du métier seraient exercées un jour par semaine par quatre gardes jurés élus pour deux ans ; que chaque maître n’aurait à la fois qu’un apprenti, qui pourrait être reçu compagnon après trois ans d’apprentissage, et maître après trois autres années et l’exécution d’un chef-d’oeuvre. Toutefois, on convint qu’il ne serait jamais reçu que dix maîtres par an. Maître Boulay, tailleur au XVIIe siècle. Dessin de Bocourt, d’après le Tailleur sincère. Les statuts confirmaient aux marchands d’habits et pourpointiers le droit de faire habit neuf ou de façon neuve, à l’exclusion de tous autres ouvriers. C’était très bien en paroles ; mais il n’était pas toujours commode en fait de prouver à un fripier qu’un vieil habit retapé est neuf par la façon, alors surtout que le fripier avait intérêt à ne pas se convaincre. Aussi les tailleurs eurent-ils avec les fripiers, sur la différence de l’habit neuf au vieil habit, des procès qui, dans l’histoire des corporations, sont restés célèbres par leur durée. Boulay, dont nous donnons ici le portrait, était un des membres les plus importants de la corporation des tailleurs au dix-septième siècle. Son importance, du reste, est peinte sur sa figure. A son front carré, aux plis de ses sourcils, à sa tête un peu penchée, comme celle d’un homme qui regarde de haut en bas, on le prendrait pour un docteur de Sorbonne. Maître Boulay n’a peut-être jamais fait de thèse ; mais il a fait un in-folio, s’il vous plaît, et qui est intitulé Le Tailleur sincère. La figure que nous avons reproduite est tirée de son livre, dont elle formait le frontispice. Elle est encadrée sur la gravure qu’on trouve aux estampes de la Bibliothèque impériale dans une bordure ovale avec cet exergue L’homme qui vit en espérance peut travailler en assurance ; en Dieu, Benoist Boulay a mis sa confiance. Au-dessous du portrait, on lit le quatrain suivant Levons-nous du matin et passons la journée Dans l’honneste exercice où l’âme est destinée, Et, consacrant à Dieu l’ouvrage de nos mains, Sur ses divines loys réglons tous nos desseins. Un tailleur qui ferait un livre aujourd’hui, ne l’ornerait certainement pas d’un pareil quatrain. Nous entendons autrement la réclame. On peut être d’avis, cependant, que de bonnes maximes ne sont déplacées nulle part. Il est regrettable que nous n’ayons pas pu trouver le livre de Boulay. Il nous aurait sans doute, vu la date de sa publication 1671, renseigné minutieusement sur le changement qui eut lieu dans l’habillement des hommes vers 1670, ainsi que sur les us et coutumes des tailleurs, sur le prix des étoffes et des façons, etc. Molière a introduit dans ses pièces, notamment dans le Bourgeois gentilhomme, des artisans de divers métiers, en donnant à tous ce trait commun, que chacun apporte dans l’exercice de sa profession un sérieux et une importance exagérés. Sans doute, ce trait de nature humaine est vrai encore de nos jours ; mais on peut croire qu’il était plus accusé au dix-septième siècle que dans le nôtre. En regardant la figure de Boulay, on se rappelle involontairement celle du tailleur de M. Jourdain, qui est exactement du même temps J’ai chez moi, dit le Boulay de Molière, un garçon qui, pour monter un rhingrave, est le plus grand génie du monde, et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. » Voilà des propos qui s’assortiraient très bien avec la physionomie de notre homme. Au reste, la scène à laquelle nous empruntons ce passage contient des renseignements qui méritent qu’on les regarde de près. Molière, en grand peintre qu’il est, retrace son époque jusque dans certains détails réels, qui échappent à une lecture rapide, et qu’on est bien étonné de trouver ensuite quand on relit avec attention. Ainsi, M. Jourdain dit à son tailleur Vous m’avez envoyé des bas de soie si étroits que j’ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a deux mailles de rompues. Vous m’avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement. », Et le tailleur à son tour demande La perruque et la plume sont-elles comme il faut ? » Est-ce que les tailleurs faisaient des souliers, des bas, des chapeaux ? Non, ils les fournissaient seulement à leurs pratiques, après les avoir achetés chez les marchands spéciaux. Ils entreprenaient la toilette complète ; et les gens qui tenaient à avoir bon air se laissaient habiller de la tête aux pieds par leur tailleur. C’était le seul moyen que toutes les pièces du vêtement fussent parfaitement assorties ; ce qui passait, sous Louis XV, pour le point essentiel aux yeux des élégants. Entant que maître maçon tailleur de pierre ou entrepreneur, Julien Orillon disposait de l’outillage nécessaire à son métier : le compas, pour mesurer et tracer les courbes et les arcs de cercle, les maillets, les ciseaux, les truelles, les dragues, les riflards, la planche à tracer et la règle. Il existe une grande diversité de métiers au Moyen Age du labeur fourni par les esclaves puis par les serfs au travail domestique ou salarié des valets et des compagnons, en passant par les corvées fournies par les paysans à leurs seigneurs, se développent les multiples petits métiers de l'artisanat révélés par les textes administratifs et financiers, mais aussi par les peintures, les sculptures les vitraux, les enluminures. L'approche des découvertes de ces métiers permet de pénétrer au cœur d'une société en mouvement toujours en quête de nouveaux savoirs et de techniques d'expérimentation. Les mineurs Ignoré de l'antiquité le charbon est récolté au début du moyen-âge sur les plages d'Angleterre sous forme de morceaux de houille appelés charbon de mer. L'extraction du charbon de terre rare encore provient de mines à ciel ouvert ou dans des galeries peu profondes. Les mineurs qui recherchent le minerai de fer comprennent les fouisseurs qui creusent la mine, les charpentiers pour le boisage des galeries, les piqueurs qui attaquent le filon. C'est une activité très dangereuse éboulement inondations manque d'air aussi le métier est-il assigné aux esclaves et aux condamnés. Seuls les riches et les puissants ont les capitaux nécessaires à l'ouverture des mines selon les époques ce sont les seigneurs fossiers »les moines cisterciens ou de riches marchands. Au XV e siècle avec la demande en métal se développent des villages miniers en Oisans et dans le Lyonnais, le métier devient plus attractif suite au progrès de l'aspiration de l'eau et le pompage d'un air sain. La production de minerai est multipliée par quatre entre 1460 et 1530 en Europe. Le minerai extrait est concassé au maillet nettoyé à la main au fil de l'eau, transporté dans des hottes vers la fonderie où, mêlé à de la chaux, il est chauffé à haute température dans les fourneaux, les impuretés s'écoulant par un orifice à la surface du métal en fusion. Le four a la forme d'une calotte hémisphérique à demi enterrée et porte le nom de bas-fourneau ou four à la catalane, utilisés jusqu'à l'apparition des souffleries et hauts-fourneaux qui permettent une liquéfaction complètes du métal. La fonte coulée est expurgée de son carbone dans les affineries par des spécialistes de la sidérurgie. Les Ferrons, les maîtres de forges monopolisent la production du fer coulé en plaques ou en gerbes et vendue aux forgerons. Les forgerons Selon le livre des métiers d'Etienne Boileau prévôt de Paris en 1268 il existe vingt-deux spécialités du travail du fer. Les forgerons transforment et façonnent le métal dans de modestes ateliers munis d'enclumes, cheminées soufflets tenailles et marteaux..La forge est construite en terre réfractaire ou brûle le charbon de bois, le feu est avivé par des soufflets latéraux que manœuvrent des valets. Fournissant armes, armures, outils et ustensiles de ménage, socs de charrues faucilles et pelles, ferrant les sabots des chevaux, le forgeron jouit de prestige envers la communauté rurale et se fait son porte-parole auprès des puissants. Les serruriers posent et réparent les serrures, forgent les grilles les chandeliers, parfois les battants de cloches, mais fabriquent également les horloges en attendant que cette spécialisation soit attestée par un statut en 1483. Les couteliers fabriquent les lames et les armes tranchantes assemblées ensuite par les couteliers-faiseurs de manches .Les artilleurs produisent cette arme terrible qu'est l'arbalète de fer. Les potiers, les métiers du bois, le sel Les potiers sont nombreux dans les villages médiévaux. Ils œuvrent en famille ou en petites unités artisanales assez pauvres. Au premier siècle la terre est modelée moulée et cuite sur une aire ouverte sans four, il faut attendre l'époque carolingienne pour que se répande l'usage de ceux-ci , la production devenant plus abondante. Le XI, XIIe et XIIe siècle voient apparaître des villages spécialisés en poteries fabriquant une céramique commune destinée à l'usage courant, construits en bordure de forêts pour disposer du combustible nécessaire à la cuisson. Les menuisiers appelés fustiers, qui fabriquent tables, bancs et coffres se partagent le travail du bois avec les charpentiers qui œuvrent sur les chantiers , construisent les maisons à pans de bois et couvrent les toits en bardeaux, les menuisiers et les sabotiers. La production du sel fait vivre beaucoup de régions car il est nécessaire à la conservation de la viande et du poisson, à la fabrication du beurre et du fromage. Il est obtenu par évaporation dans les marais salants. Dans le nord de l'Europe existent des maisons du sel »ou l'on fait bouillir l'eau de mer dans de gros chaudrons pour en extraire le sel. La pierre et le verre Les carriers arrachent la pierre aux parois rocheuses à l'aide de pics, puis l'égalisent au marteau ou à la brette ou bretture » l'affinent au ciseaux et la polissent à la râpe. Payé à la pièce, le tailleur de pierre grave sa marque sur chaque pièce. Les pierres sont ensuite acheminées par bateau ou charrettes sur les chantiers. Le terme de verrier désigne deux spécificités l'artiste qui peint les vitraux et l'artisan du verre dont les fabriques sont également construites près des forêts .Les fours nécessitent de grosses quantités de bois et leur chaleur considérable rend le métier pénible et dangereux qui demande de grandes compétences. L'usage du verre, connu depuis l'antiquité se répand au XIV et XV e siècle. La pâte de verre est composée de sable siliceux et de cendre de hêtre. Des plaques de verre remplacent le papier huilé ou le parchemin des fenêtres chez les plus riches, les savants portent des lunettes de vue, dès 1320 le mot verre désigne les vases à boire. L'introduction de la canne à souffler et la coloration avant la cuisson accompagnent l'essor de la verrerie à la fin du moyen-âge. Malgré la renommée de la Normandie et de la Lorraine, Venise est le premier centre de la verrerie concurrencé par la Bohème au XIV e siècle. La construction La croissance continue des villes, l'enrichissement des princes et du clergé qui font édifier palais et cathédrales profite au métiers du bâtiment dont les spécialisatios sont nombreuses tuiliers, chaumiers charpentiers briquiers maçons, paveurs et plâtriers. De la modeste maison en torchis de l'ouvrier et de l'artisan au splendides hôtels des riches, nombreux sont les chantiers ouverts au fil des siècles ! Les cathédrales gigantesques représentent une œuvre de longue haleine. En 1253 la construction de l'Abbaye de Westminster donne une idée des corps de métiers nécessaires à sa construction. Sont recensés trente neuf tailleurs de pierre, treize marbriers, vingt-six maçons, quatorze verriers, quatre plombiers, trente -deux charpentiers, dix-neuf forgerons, de très nombreux manœuvres. Ceux qui édifient les cathédrales sont en fait des ouvriers hautement qualifiés, spécialisés et bien rémunérés. L'élite du bâtiment comporte les lapicides, espilleurs, ou entailleurs », les maçons qui se contentent de poser la pierre les coucheurs ou asseyeurs » sont la classe'' inférieure'' de la corporation. Le maître d'œuvre est un maçon auquel une longue tradition de savoirs permet de dresser les plans et de marquer les fondations au sol le terme d'architecte n'existe pas au moyen-âge. Règle graduée bâton et gants sont ses attributs honorifiques, on le représente muni d'un compas. Les poses de vitraux sertis de plomb font appel aux verriers spécialisés dans cet art. Très peu d'échafaudages sont utilisés pour la construction, les maçons installent de petites passerelles de bois soutenues par des chevrons insérés dans des trous de boulin et se servent du bâtiment à mesure de son édification. combien d'accidents et de morts sont-ils imputés à ce système précaire? Les pierres sont levées par un système de cordes et poulies parfois de potences ou de grues en fin de moyen-âge. Les outils évoluent peu le marteau dentelé ou brette le marteau-pioche pour la pierre, le fil à plomb la truelle et l'équerre. Les ouvriers du bâtiments disposent d'une cabane appelée loge où ils s'abritent et rangent leurs outils. Ce terme est peu à peu associé au groupe des maçons pour lesquels son rédigés les statuts de la loge ». Tous les corps de métiers se déplacent en fonction des chantiers. Les spécialisations dans la capitale Les fabricants d'outils sont extrêmement spécialisés les vrillers font les vrilles, les forcetiers les forces grands ciseaux qui servent à tondre les tissus de laine ils sont réunis en 1463 dans les métiers des '' grands tailleurs blancs'' qui revendiquent la fabrication d'outils destinés aux charpentiers, bûcherons, tonneliers et tondeurs de draps..Les rémouleurs ambulants concurrencent les émouleurs de couteaux ou de forces. Les lormiers fabriquent les mors des chevaux, les étriers et les éperons, leur métier est lié à celui des selliers. Les armures sont produites par les fourbisseurs de harnois. Les heaumiers font les pièces des armures, les haubergiers celles de la cotte de maille. Les charrons cerclent de fer les jantes des roues. Les fèvres forgent clous et serrures, les ferrons sont les ancêtres de nos ferrailleurs, ils récupèrent et recyclent les vieux objets métalliques. Miroirs et sonnettes sont dus aux artisans d'étain qui laissent la fabrication de la vaisselle aux potiers d'étain. En 1268 bien d'autres métaux sont travaillés en particulier le cuivre et le bronze. Les fondeurs et mouleurs de cuivre produisent des boucles de ceinture et des ustensiles de la vie quotidienne. Les lampiers fabriquent des chandeliers et des lampes en cuivre. Les chaudronniers ou peyroliers façonnent les poêles pots et chaudrons de cuivre et de bronze. Les plombiers travaillent le métal auquel ils doivent leur nom, destiné en particulier aux gouttières. A cela s'ajoutent des petits métiers comme les attachiers qui font de petits clous pour décorer ceintures et harnais, les boutonniers et les patenôtriers fabricants de chapelets de métal. Cette dispersion des artisans du métal en petits ateliers familiaux ne leur permet guère de s'enrichir en dehors de certains armuriers. Au sommet de cette hiérarchie se trouvent les monnayeurs et les orfèvres, .véritables artisans d'art, ils fréquentent les cours ecclésiastiques et laïques. Les meuniers Les moulins caractérisent le paysage médiéval, ils utilisent la force de l'eau pour actionner leur roue verticale maintenue par un axe, reliée à une autre horizontale elle-même jointe aux pierres à broyer. .Destiné tout d'abord à broyer le grain et l'olive, le moulin à eau se perfectionne et ses utilisations se diversifient au XIIe siècle. Il se transforme en moulin à fouler les tissus et à travailler le fer et le papier. Le moulin à vent est peut-être originaire d'orient. C'est une structure en bois contenant la machinerie et les pierres à broyer montée sur un pieds central, trois branches maintiennent sa voilure. Les paysans qui apportent leur grain à moudre doivent payer une redevance souvent en nature destinée au seigneur, dont profite aussi le meunier appelé bonnet qui à mauvaise réputation en raison de sa rapacité, nombre de quolibets et chansons conservés par la tradition folklorique attestent ce fait . La période du Moyen Âge ne cesse de nous étonner par l'incroyable variété de ses activités artisanales et commerciales régies par des codes et des statuts le mot artisan vient de l'italien arte » qui suppose un tour de main. Les savoir-faire ancestraux des métiers, transmis par l'apprentissage, se perpétuent et s'affinent au fil des siècles dans tous les domaines de la vie des hommes et des femmes du moyen age. Les métiers de bouche au Moyen Âge Boulangers et pâtissiers Si à la campagne chaque famille fait son pain qu'elle va faire cuire au four seigneurial, cette pratique est interdite dans la plupart des villes où la production du pain est le monopole de plusieurs métiers. Les blatiers » procurent la farine aux boulangers qui pétrissent la pâte alors que les fourniers » cuisent le pain. Ils doivent travailler même le dimanche, n'ont pas le droit de produire des gâteaux réservés à d'autres corporations ils sont soumis à des statuts érigés en 1305. Au XIII e siècle les pâtissiers ou oublieurs » qui tiennent boutique fabriquent le casse-museau » petit four croquant et dur, le raton », les talemousses » gâteau au fromage, les bridaveaux » sorte de gaufres et d'autres pâtisseries échaudés, choux et massepains. Ils ont également le monopole des pâtés à la viande ou au poisson très prisés au Moyen Âge, pâté en croûte au saumon, à l'anguille, au porc, à la tourterelle, à la bécasse l'alouette ou la caille. Les oublies » sont vendues dans la rue par les marchands ambulants. Les bouchers Les citadins du Moyen Âge sont de gros consommateurs de viande ce qui rend les bouchers prospères malgré leur mauvaise réputation due à l'abattage des animaux dans la rue et de leur contribution à la pollution par les déchets qu'ils génèrent voir l'article Hygiène et pollution au Moyen Âge. Les bouchers vendent la viande de bœuf, veau et charcuterie, les agneliers » la viande d'agneaux, chevreaux, lièvres lapin et perdrix. Les galiniers » proposent des volailles, les tripiers des abats, les rôtisseurs ou oyers » de la viande rôtie d'oie, de poule, du gibier et de la charcuterie. Au XIVe siècle les épiciers vendent des épices qui permettent de relever ou de masquer le goût de la viande fade ou avariée. La vente de fromage très mal payée est allouée aux vendeurs ou vendeuses de rue appelés regrattiers ou regrattières » qui proposent aussi des fruits et des légumes. Les poissonniers Dès la fin du XIIIe siècle à Paris il existe trois communautés de poissonniers les pêcheurs du Roi qui exploitent la Marne et la Seine, les marchands de poissons d'eau douce et ceux des poissons d'eau de mer. Sont vendus en particulier les harengs et morue salée du temps de carême le sel permettant la conservation du poisson comme de la viande. Le marché aux poissons se tient au Grand Pont, aujourd'hui Pont- aux-change,.il est aussi générateur de déchets et de mauvaises odeurs dont se plaignent les citadins . Les aubergistes, cabaretiers, taverniers et hôteliers Au Moyen Âge, voyageurs et pèlerins se restaurent dans les auberges qui logent également la clientèle. Les hostelleries offrent le gîte, elles affichent une enseigne emblématique dont elles finissent par prendre le nom. Au XV e siècle, les capitouls » de Toulouse les rendent obligatoires afin de contrôler l'activité des aubergistes. Beaucoup portent des noms de personnages religieux pour attirer les pèlerins st Jacques, st Georges, sainte Catherine...ou d'autres sigles commerciaux l'hôtellerie de l'ange, des trois mages, du chapeau rouge, le chapon, la couronne, le plat, ou l'écu de Bretagne, la sirène pour les Bretons etc. Certaines de ces auberges sont tenues par des femmes veuves ou mariées à leur compte. Ce sont souvent des lieux de transactions où l'on passe des contrats d'affaires. Les cabaretiers servent du vin au comptoir dans des gobelets d'étain ou de céramique sur l'étal, à même la chaussée. La cervoise, sorte de bière, est distribuée par les cervoisiers »alors que les taverniers vendent le vin au tonneau ou au pichet. Les métiers de l'artisanat au Moyen-Âge Les tanneurs Les tanneurs sont souvent repoussés hors des remparts en raison de la puanteur qu'ils dégagent. Ils lavent les peaux dans l'eau courante, les rasent, les assouplissent à l'aide d'huile et d'alun. Ils fournissent les selliers qui font les revêtement de cuir des selles dont l'ossature de bois est réalisée par les chapuiseurs », les blasonniers qui les recouvrent et y peignent des écussons, les lormiers, cordonniers savetiers, gantiers et relieurs de livres. Les cordonniers doivent leur nom au cuir de Cordoue avec lequel ils fabriquent les plus belles chaussures destinées à l'aristocratie tandis que les pauvres se contentent de faire appel au savetier. Les gantiers utilisent des cuirs très fins chevreau chevrotin, peaux de cerfs de lièvre ou de mouton, tandis que les pelletiers vendent des fourrures venues des pays nordiques. Le développement des administrations civiles et ecclésiastiques, la naissance de l'université permettent l'essor du métier de parcheminier. L'industrie textile La production de la laine et autres tissus est la plus importante activité urbaine du Moyen Âge, toute les cités possèdent leurs draperies. Après la tonte, les femmes battent la laine sur des claies pour éliminer les impuretés, puis la plongent dans des bains successifs pour en ôter le suint, ensuite intervient le cardage on place la laine entre deux petites planches de bois rectangulaires dotées de poignées et de dents et le filage, activités souvent rurales, sources de revenus pour le foyer paysan. La toison prête à être filée à la quenouille est transformée en fil grâce à un délicat système de rotation suscité par le poids du fuseau. La bobine de fil constituée, le tissage peut commencer. IL débute par l'ourdissage, les fils de chaîne sont tendus sur un cadre de bois appelé battant. Les métier à tisser verticaux limitent la taille des pièces, ce n'est qu'au XI e siècle que se développent les métiers horizontaux qui permettent d'accroître la dimension des pièces tissées. Avec ce système, la création de motifs devient possible grâce à la navette que deux hommes se renvoient de chaque côté du métier. A ce stade le drap de laine est grisâtre, rêche et irrégulier il s'utilise pour les couvertures des chevaux ou à l'usage des pauvres et se nomme couette ou queute ». Il doit subir encore différentes opérations lavé plusieurs fois, gratté au chardon pour le faire feutrer et retirer les nœuds encore présents, c'est le travail des lisseurs ou pareurs, puis ils sont foulés aux pieds par les foulons dans des cuves ou l'eau est mélangée à du sable ou de la lie de vin afin d'en expurger l'huile restante Les foulons sont une corporation d'ouvriers mal payés aux conditions de travail exécrables. Les draps de laine peuvent ensuite être vendus au naturel ou colorés. Les teinturiers, appelés ongles bleus » piétinent les draps dans des bains de colorants, de mordants et d'alun. Le pastel appelé guède ou waide » en Picardie donne un bleu très prisé faisant la fortune des villes qui le produisent Amiens Toulouse. Le bois du brésil donne la couleur rose, la guaude le jaune et le vert, le brou de noix le noir et le Kermès ou cochenille, le rouge. Une fois teint le tissu est à nouveau rasé pour obtenir un meilleur moelleux. Les drapiers Parisiens fabriquent la biffe » une étoffe renommée. Les marchands entrepreneurs font ainsi travailler cinq métiers différents les tisserands tissant également le lin et le chanvre les tondeurs, les foulons, les teinturiers et les tailleurs. En fin de Moyen Âge apparaissent les tissus mixtes la futaine qui mêle coton et lin, la saye » laine et lin, et le feutre laine et poils d'animaux lapin ou castor. Le principal marché de l'habillement est celui des tailleurs de robes, des merciers et des chapeliers. Les brodeurs et brodeuses pratiquent la ''peinture'' à l'aiguille tandis que les tapissiers créent les superbes tentures de laine des demeures seigneuriales du Moyen Âge. Les métiers intellectuels et artistiques au Moyen Âge La plupart des enseignants sont des clercs, l'éducation étant contrôlée par l'église. En fin de Moyen Âge sont nommés des maîtres et maîtresses d'écoles laïques Dans les villes universitaires, la profession de libraires ou ''stationnaires'' apparaît au XIII e siècle, qui fait travailler les parcheminiers, les scribes ou copistes produisant des ouvrages destinés aux professeurs et étudiants. Une clientèle constituée de riches aristocrates et de membres du haut clergé leur commande de beaux manuscrits enluminés. Les premiers imprimeurs voient le jour au XV e siècle dans les grandes villes de France. Si les médecins du Moyen Âge ayant suivi des cours à la faculté se contentent d'observer les malades et de leur prescrire quelque potion commandée chez l'apothicaire, les barbiers-chirurgiens, formés par apprentissage, rasent leurs malades, pratiquent des saignées et des lavements, posent des ventouses. Quant aux arracheurs de dents, ils soulagent définitivement les patients à l'aide de grosses tenailles, sur la voie publique à la vue et aux oreilles de tout le monde certains embauchent même des musiciens pour couvrir les cris des malheureux !. Les ménestrels ou ménétriers » sont, sous Louis IX, regroupés en une corporation qui comprend toute une hiérarchie de maîtres et d'apprentis mais ces gens du spectacle que sont aussi les jongleurs conteurs et musiciens, sont mal payés et peu reconnus. Ils sont répertoriés dans la ''rue aux jongleurs'' devenue au XV e siècle rue des Ménétriers à Paris Beaubourg. Le métier le plus prestigieux et le plus lucratif du Moyen Âge est sans aucun doute celui de l'orfèvre acquis au terme d'un long apprentissage de huit ou dix ans. Les lapidaires, cristalliers ou pierriers taillent les pierres précieuses rubis émeraude, diamant, cristal de roche.. que les orfèvres montent sur les bijoux et sur la vaisselle d'or et d'argent. A cette activité de joaillerie s'ajoute la création des productions monétaires atelier de frappe des monnaies royales. Puissants et honorés ils dominent toutes les autres professions artistiques. Au Moyen Âge les artisans qui œuvrent de leurs mains sont regroupés dans les arts mécaniques » relégués à un rang inférieur aux arts libéraux » comme le droit, la médecine ou la théologie car à l'époque, sauf exceptions les talents de l'esprit sont seuls reconnus comme dignes et valorisants. Les peintres, les enlumineurs les sculpteurs les imagiers, les verriers, apprennent leur métier au cours d'un apprentissage mais ceux-ci, malgré leur habileté, sont rarement distingués. Pourtant les tailleurs d'images »en os, buis ou ivoire jouissent de prestige car ils façonnent pour les rois et les riches des bas-reliefs, des tombes, des gisants des statues de pierre. Les effigies de bois sont laissées aux menuisiers ou aux huchiers ». Les peintres-imagiers font les peintures murales, les panneaux de bois et les enluminures, ils dessinent également les patrons destinés aux vitraux. Les verriers appliquent ces dessins à la craie détrempée sur de grandes tables de la taille du vitrail prévu, précisent leur croquis à la sinopia » et disposent dessus les plaques de verre de couleur, avant de les sertir de plomb. Apprentissage, valets et compagnons Entre douze et seize ans les apprentis sont placés par leur parents chez un maître par lequel ils sont logés, nourris et liés par un contrat devant notaire. Pour ces années de formation qui durent entre deux et douze ans suivant la discipline recherchée, le maître qui exige parfois un droit d'entrée au parents pour couvrir ses frais engage sa conscience professionnelle. Durant ces années il prend valeur de père tandis que le jeune garçon promet de travailler sans rechigner, et de demeurer avec son maître jusqu'à la fin de son contrat, au terme duquel il doit fournir les preuves de sa compétence. Lorsque l'entente est bonne il n'est pas rare de voir un maître léguer ses biens ou ses outils à son apprenti. Peu de jeunes gens ont ensuite la possibilité de s'installer dans leur propre atelier et continuent de travailler comme salariés par celui qui les a formés ce sont les valets et les servantes. Les salariés appelés valets compagnons ou garçons peuvent être embauchés à durée variable d'un jour, d'une semaine ou d'un an. Les compagnons se regroupent pour lutter contre les abus des maîtres, ils s'organisent en confréries dont la vocation est l'entraide en cas de maladies ou de décès. Les situations de conflits peuvent amener les valets à faire grève ou boycotter une ville en décidant un départ collectif comme les compagnons pelletiers qui quittèrent Strasbourg en 1423 pour aller travailler à Haguenau. Parfois ces revendications entrainent des révoltes les écarts de richesse entre patrons et salariés ne faisant que croître, mais celles-ci sont réprimés par la force et se terminent dans des bains de sang. Le monde des métiers du Moyen Âge n'est pas sans évoquer des échos contemporains la hiérarchie au sein du travail, la répartition des tâches entre hommes et femmes, les inégalités des salaires et des horaires de travail, tous ces sujets sont très actuels. L'étonnante dispersion des qualifications, la spécialisation des talents multiples déclinés à l'infini, le goût du travail bien fait ne sont pas de simples mythes dus aux admirateurs des cathédrales car les bâtisseurs de ces fières églises, les maîtres verriers, les imagiers et tous ceux qui restèrent dans l'ombre, étaient véritablement passionnés par leur métier. Il y eut bien sûr toujours des exclus ouvriers non qualifiés chômeurs mendiants, invalides mais les documents médiévaux laissent transparaître une humanité omniprésente loin de l'anonymat de l'ère des machines. Sources et illustrations Les métiers du Moyen Âge, de Sophie Cassagnes-Brousquet, Editions Ouest-France, Avril 2010. Pour aller plus loin - Le monde des métiers au Moyen Age Artisans et marchands. Poche Histoire, 2010 - Les métiers au Moyen Age, de Jean-Louis Roch. Gisserot, 2014. .
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